Invoquant une nation à genou, l’ex-président des États-Unis a déclaré que les Américains se trouvaient au cœur d’« une lutte épique » pour sauver leur pays « des personnes qui le détestent ».
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« Nous avions un parti républicain dirigé par des monstres, des néo-conservateurs, des mondialistes, des partisans fanatiques de l’ouverture des frontières et des imbéciles », a-t-il estimé, citant nommément plusieurs sommités du parti.
Les électeurs américains, a déclaré Trump, sont fatigués des « dynasties politiques enracinées dans les deux partis (républicain et démocrate, NDLR), des intérêts particuliers pourris, des politiciens amoureux de la Chine » et des partisans de « guerres étrangères sans fin ». « Nous allons avoir une Troisième Guerre mondiale si quelque chose ne se passe pas rapidement », a-t-il averti après avoir ouvertement désapprouvé l’aide américaine à l’Ukraine.
« Je suis le seul candidat qui peut faire cette promesse : j’empêcherai la Troisième Guerre mondiale », a assuré l’ex-Président, défait par le Démocrate Joe Biden en 2020. Le CPAC était jusqu’à récemment le principal rassemblement des chefs de file conservateurs aux États-Unis, mais il a été entièrement avalé par le mouvement d’extrême droite de Donald Trump, « Make America Great Again », les experts qualifiant désormais l’événement de « MAGApalooza ».
« Nous allons finir ce que nous avons commencé », a déclaré Donald Trump à la foule, qui en réponse a chanté « Quatre ans de plus, quatre ans de plus ! ».
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Avant la prise de parole de Donald Trump, nombre d’orateurs se sont succédé sur scène pour vanter leurs principes chrétiens et égrener, au fil de leurs discours, théories complotistes et rhétoriques anti-transgenres. Le gouverneur républicain de Floride, Ron De Santis, et l’ancien vice-président de Donald Trump, Mike Pence, n’ont pas participé à l’évènement, s’épargnant ainsi d’être hués par les fans de l’ancien président.
- Jair Bolsonaro a été accueilli en rock star par le public
Mais la foule a chahuté à plusieurs reprises sa seule rivale républicaine déclarée dans la course à la Maison-Blanche, Nikki Haley, pendant et après son apparition vendredi à la convention. « Ce ne sera pas une élection équitable », a déclaré l’entrepreneur complotiste trumpiste, Mike Lindell, à l’AFP à propos de la présidentielle de 2024.
« Mais quand 90 % des gens dans ce pays veulent Donald Trump, il devrait gagner de toute façon, même avec des élections tordues », a-t-il ajouté. Avant de monter sur scène, Trump a déclaré avoir remporté le sondage d’opinion de la convention auprès des dirigeants républicains, avec 62 % des voix. Loin devant son rival Ron De Santis, qui n’a récolté que 20 % des suffrages. « En 2016, j’ai déclaré : je suis votre voix. Aujourd’hui, j’ajoute : je suis votre guerrier. Je suis votre justice. Et pour ceux qui ont été lésés et trahis : je suis votre rétribution », a lancé Donald Trump devant une salle comble.