Cet entretien de 8 minutes – enregistré le 5 janvier 2017 – est une porte d’entrée efficace pour comprendre les tourments politiques qui animent les apologètes de la « mondialisation heureuse ». Alain Minc en est le parfait représentant, lui qui sent le sol se dérober sous ses pas lorsqu’il évoque Donald Trump, Marine Le Pen ou le Brexit.
Petit florilège des angoisses d’un cosmopolitiquement correct en déshérence :
Le Brexit est une aberration dont les Anglais vont payer le prix lourdement.
Avec Trump, les États-Unis sont en train de devenir le premier pays du tiers-monde.
Les États-Unis ne méritent pas Barack Obama, cet admirable prince noir.
Manuel Valls est un homme respectable.
Je soutiendrai tout le monde contre Marine Le Pen.