Le Figaro écrivait, le 24 mai 2019 :
« Pas de générique, pas de réelle narration. Une intro sur un cul, des plans sur des culs. Et encore. Une discussion sur les culs. D’autres culs. Et on finit sur un cul. Plage. Boîte. Cunni. Boîte. Fin. J’adore le cinéma de Kechiche mais là, j’ai pas suivi... », a déploré le réalisateur Thibaut Buccellatto sur Twitter.
« Ça, il y en a, des fesses. Elles ont en commun d’être rebondies, tremblantes, interchangeables (...) Ce spectacle ponctue une action inexistante. Cela danse et se saoule. Ces saines occupations ne méritaient peut-être pas une telle durée », note pour sa part notre confrère Éric Neuhoff.
Et maintenant voici ce que dit l’association Stop au porno :
La polémique ne va pas rester sur la Croisette. L’association « Stop au porno » demande ce mardi dans un communiqué que le visa d’exploitation de Mektoub my Love : Intermezzo, le prochain film du cinéaste Abdellatif Kechiche, ne soit pas diffusé « auprès d’un public non averti ». En clair, elle exige que le long-métrage soit interdit aux spectateurs âgés de moins de dix-huit ans.
Ce film, présenté fin mai au Festival de Cannes, contient de nombreuses scènes explicites de sexe. L’une d’entre elles, qui montre l’actrice Ophélie Bau recevoir un cunnilingus sous de nombreux angles pendant 13 minutes, a particulièrement marqué les festivaliers. Ce qui incite « Stop au porno » à voir dans la prochaine œuvre du réalisateur de La vie d’Adèle « un film pornographique comme un autre ».
« On justifie un certain nombre d’images pornographiques par leur qualité artistique. Mais ces scènes de sexe non simulées ont écœuré à Cannes des spectateurs alors qu’ils sont plutôt aguerris », justifie auprès du Parisien, Jeanne Smits, l’une des membres de l’association.
[...]
La vie d’Adèle, qui détaillait la relation lesbienne de deux jeunes femmes, avait été interdit aux moins de 12 ans malgré des recours de différentes associations.
Interrogé en conférence de presse sur Mektoub my Love : Intermezzo, Abdellatif Kechiche avait expliqué avoir « voulu célébrer l’amour, le désir, le corps et de tenter une expérience cinématographique la plus libre possible, en brisant les codes narratifs ». Il avait refusé de s’exprimer sur les conditions de tournage des scènes de sexe.
Lire l’article entier sur leparisien.fr