On appelle ça un effet boomerang, ou l’arroseur arrosé. Ici, c’est Schiappa qui découvre une loi de la physique en même temps qu’une loi de la politique, et c’est pareil pour son parti et son gouvernement. Quand on marche sur la queue du tigre, quand on lui tire les poils et les moustaches, à un moment donné...
Les médias mainstream font semblant de prendre le crime d’homophobie dans les chants de supporters très au sérieux, comme sur Europe 1, la radio qui n’a jamais fait le rapprochement entre sa bien-pensance LGBT-sioniste et l’effondrement de son audience :
Les autorités se rendent compte qu’on ne peut rien faire contre les gens, et qu’une autorité sans crédibilité n’est rien, rien que des mots. L’autorité, c’est le peuple qui la confère, et la Schiappa est en train de s’en rendre compte.
À un degré plus élevé, les mêmes autorités ne peuvent rien faire contre une émeute populaire, à moins de tirer sur la foule. Mais là, c’est terminé pour les autorités. Vient alors le moment du lynchage.
Sans aller jusque-là, on a l’impression que les autorités actuelles cherchent à se prendre une branlée, mais quelque chose de supérieur aux manifs et gueulantes des Gilets jaunes, dont on rappelle que c’est le niveau 1 de la colère, et qu’il y en a d’autres après.
Schiappa, toute ministre qu’elle est, même si elle n’est que sous-ministre, ne devrait pas oublier cette échelle des valeurs. Il y a un moment où quand l’élite tire trop sur les poils de ce peuple qu’on appelle la Bête, plus ou moins immonde, la Bête se réveille et fout tout en l’air.
Eh bien, en toute modestie, on a l’impression que ceux qui nous gouvernent sont en train de chercher la limite, ils testent la clôture. Cela se vérifie au niveau de la Schiappa avec le monde du foot, qui n’avait pas besoin qu’on lui pisse sur la gueule gratuitement, mais ça peut s’appliquer au gouvernement qui réprime comme jamais dans tous les domaines.
La réponse à l’agression de Schiappa est proportionnée, à la française : la féministe homosexualiste se prend des vannes dans la poire, ce qui est bénin, on n’en est pas aux tomates ou à des projectiles plus dangereux. Le gouvernement ferait bien de regarder de près cette expérience in vivo, cela lui indique le thermomètre de la colère.
Continuez comme ça, tirez sur les poils de la Bête, après on ne répond plus de rien.
Quant aux infiltrés qui viennent faire leur sale boulot de balances dans les tribunes, on vous prévient que la délation, c’est très, très, très mal vu en bas. Tous ceux qui rapportent au prof pendant son absence en général se font tarter à la récré. Simple rappel du principe de précaution.
Une dernière pour la route, le sionard Guillaume Erner fait la leçon au peuple des stades sur la radio sioniste France Culture, qui porte très mal son nom. Avant de mettre dehors ces vendus à l’Occupant, écoutons-le poser des questions d’ignare, tout le journalisme française concentré en un homme :
« En vrai ils ne seraient pas homophobes ces gens ? »
On pourrait avoir le même débat sur les Gilets jaunes avec un journaliste qui tombe de sa chaise en se demandant : « en vrai ils ne seraient pas antisémites ces gens ? »
Accusés d’homophobie, de nombreux supporters de football ont tenu à répondre, souvent avec humour, en brandissant dans les stades de Lyon, Nantes, Toulouse et Nîmes des banderoles à l’adresse de Roxanna Maracineanu et de Marlène Schiappa.
À Lyon, Nantes, Toulouse et Nîmes, des groupes de supporters ont déployé le 31 août dans les stades un florilège de banderoles très inspirées hostiles au gouvernement et à la Ligue de football professionnel (LFP), en plein bras de fer autour de la polémique accusant d’homophobie leurs chants et slogans.
« Roxana, tu parleras d’homophobie au Qatar en 2022 ? »
« FIFA, Roxana, Schiappa : l'homophobie n'est-elle grave que sans petrodollars ? »
Banderoles au Groupama Stadium durant #OLFCGB.
@BilelGhazi pic.twitter.com/JECJaC0vR8
— Actu Foot (@ActuFoot_) August 31, 2019
Durant le match Lyon-Bordeaux, lors la 4e journée de Ligue 1, des supporters du virage sud du Groupama Stadium ont par exemple adressé à la secrétaire d’Etat à l’Égalité femmes-hommes Marlène Schiappa une banderole sur laquelle on pouvait lire : « Schiappa, tu parleras d’homophobie au Qatar-2022 ? » et entonné des slogans vindicatifs à l’encontre de la Ligue de football professionnel, en référence à l’hôte de la prochaine Coupe du monde, réputé peu soucieux des droits des personnes homosexuelles.
« Fifa, Roxana [Maracineanu, le ministre des Sports], Schiappa : l’homophobie n’est-elle grave que sans pétrodollars ? »
La rencontre n’a cette fois pas été interrompue par l’arbitre Antony Gautier, contrairement à ce qui s’était produit le 16 août, lors de la rencontre entre Nancy et Le Mans, où pour la première fois en France, un match de football a été interrompu après que l’arbitre Mehdi Mokthari eut constaté des chants homophobes proférés en tribune. Une décision dont s’était réjouie Marlène Schiappa.
Les autorités provoquent l’ire des habitués des stades
« Fifa, Roxana [Maracineanu, la ministre des Sports], Schiappa : l’homophobie n’est-elle grave que sans pétrodollars ? », pouvait-on lire sur une autre banderole brandie par le groupe des Bad Gones, du côté du virage nord.
« Nous faire la leçon sur la prétendue homophobie de nos tribunes, après être allé promouvoir le sport français au Qatar ? Vous nous prenez vraiment pour des cons », pouvait-on lire en tribune sur une banderole à Nantes, lors du match face à Montpellier.
Le message des supporters du #FCN lors de #FCNMHSC ⬇ pic.twitter.com/ppE8jeifTK
— Ouest-France Sports (@sports_ouest) August 31, 2019
Des supporters ont aussi pris appui sur des références cinématographiques populaires : « Le Père Noël est une ordure sans "je t’encule Thérèse", c’est aussi plat qu’un stade sans second degré », ont-ils ironisé. À Nîmes, des supporters, moins insolents mais tout aussi taquins, ont écrit : « Pas d’homophobie chez nous... La Ligue, la Ligue, on t’accule », rapporte L’Équipe, puis « Chez nous ni racisme ni homophobie, chez vous incompétence et connerie ».
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Le gouvernement et les instances du foot français réclament plus de sévérité cette saison dans la lutte contre l’homophobie. Plusieurs matchs ont été interrompus après des chants homophobes, dont celui entre Nice et Marseille le 28 août. Cette fermeté provoque la colère de certains groupes de supporters qui se disent caricaturés et semblent vouloir aller au bras de fer avec les autorités, pour contester en bloc une politique qu’ils jugent trop sécuritaire en matière de restrictions de déplacement ou d’interdiction de fumigènes en tribunes.
Une réunion est prévue le 5 septembre à la Ligue entre associations de lutte contre l’homophobie et associations de supporters.
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