Le tribunal correctionnel a jugé hier après-midi plusieurs manifestants arrêtés samedi lors des incidents, à Toulouse. Plusieurs prévenus vont passer plusieurs mois en détention.
« Tous les flics sont des bâtards. Un flic égal une balle. » Vincent, tout juste 19 ans n’a pas assumé les menaces proférées samedi à l’encontre des forces de l’ordre lors de la manifestation. « Je reprenais les slogans », s’est défendu le jeune homme, employé par la mairie de Toulouse. « J’assure la sécurité à la sortie des écoles… » Samedi, c’est vêtu de noir, encagoulé et un masque à gaz autour du cou que le jeune homme est venu manifester.
« J’ai fait la manifestation pour le barrage de Sivens et pour les violences policières. » « Contre les violences policières, non ? », reprend la présidente Anne Rivière. Il a été arrêté près de la place des Carmes après avoir jeté des projectiles sur les policiers. Le jeune homme, avait déjà été condamné par le tribunal pour enfants pour des violences sur les forces de l’ordre. « Oui, là, j’étais en tort », a reconnu Vincent. Le parquet a requis à son encontre une peine exemplaire d’un an de prison ferme. Le tribunal l’a finalement condamné à six mois de prison et a révoqué son sursis de sa précédente condamnation à hauteur d’un mois. Il devra aussi dédommager les policiers à hauteur de 800 €. C’est pourtant le sourire aux lèvres que Vincent est sorti du box.
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Addendum E&R
La mairie de Toulouse a-t-elle des problèmes de recrutement de ses employés ? On se souvient en effet que l’un d’eux avait envoyé des courriels d’insulte et des menaces de mort à Alain Soral en 2011. Une affaire dans laquelle l’essayiste s’était vu visé par une plainte puis condamné par la justice à payer 5 500 euros, au prétexte que révéler publiquement ces menaces constituait une diffamation !
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