Le grand compositeur Míkis Theodorákis est une figure historique de la résistance grecque à l’occupation nazie puis au régime des Colonels.
Homme de gauche s’il en est, il a été capable de prendre des positions authentiquement non-conformistes, par exemple pour dénoncer les bombardements de l’OTAN sur la Serbie.
Il a lancé il y a quelques jours un appel à l’opinion publique internationale, où il dénonce un complot pour la destruction de son pays.
« Un complot international est en cours, visant à mener à terme la destruction de mon pays.
Les assaillants ont commencé en 1975, avec comme cible la culture grecque moderne, puis ils ont poursuivi la décomposition de notre histoire récente et de notre identité nationale et aujourd’hui ils essaient de nous exterminer physiquement par le chômage, la famine et la misère.
Si le peuple grec ne se soulève pas pour les arrêter, le risque de disparition de la Grèce est bien réel. Je la vois arriver dans les dix prochaines années.
Le seul élément qui va survivre de notre pays sera la mémoire de notre civilisation et de nos luttes pour la liberté ».
Selon Theodorákis, ce complot a été scellé en 2009 par le Parti socialiste grec alors au pouvoir et la finance internationale, lorsque le premier ministre socialiste, Geórgios Papandréou, « a rencontré secrètement M. Strauss-Kahn, dans le but de passer la Grèce sous la tutelle du FMI ».
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