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Le mouvement des Identitaires a été dissout par l’exécutif, mais ses membres médiatiques sont toujours là. C’est à l’occasion d’une agression sexuelle que Thaïs d’Escufon, ex-porte-parole de Génération identitaire, a rejailli dans le débat... politique. Le parquet de Lyon a en effet ouvert une enquête pour « agression sexuelle, violation de domicile et harcèlement sexuel ». Thaïs, au bord des larmes, explique ce qu’il s’est passé chez Hanouna.
Thaïs, quel courage. pic.twitter.com/imhfyctMUM
— Julien Rochedy (@JRochedy) December 9, 2021
Le Figaro a recueilli le témoignage de la jeune fille :
Dans le procès-verbal, Thaïs d’Escufon décrit un agresseur âgé d’environ trente ans et de corpulence maigre, de type Nord-Africain, et « se présentant comme Tunisien ». Il aurait profité du fait que sa victime avait des écouteurs et de la musique dans les oreilles pour la suivre jusqu’à son domicile, situé en rez-de-chaussée. « Le téléphone ne capte pas à l’intérieur, c’est pourquoi j’ai ensuite passé un coup de fil devant mon entrée. L’homme est sûrement resté dans mon dos et s’est engouffré dans l’appartement dès que j’ai tourné la clé ». (...)
Acceptant enfin de partir au bout d’une trentaine de minutes, il se serait alors rapproché d’elle et aurait exigé de l’embrasser. « J’ai dit non », commente la jeune femme qui décrit ensuite dans son PV : « je me débats, il réussit à un moment à effleurer mes lèvres ». Il lui aurait ensuite demandé une fellation en lui tenant les poignets : « prise de panique, je pleure de plus belle, et je suis terrorisée ». L’homme finit par lâcher prise, et part rapidement. La jeune femme a décrit être restée tremblante, avant de trouver la force d’appeler les forces de l’ordre. « J’ai eu énormément de chance », conclut-elle finalement.
Comme quoi, se balader avec un baladeur qui empêche d’entendre un agresseur potentiel, c’est prendre des risques. Dans cette affaire, les médias ne réagissent pas comme d’habitude : normalement, c’est l’homme blanc qui agresse une femme, et qui est puni par la meute médiatique (majoritairement gauchiste) pour cela. Les cas récents de PPDA, Hulot, Ménès et Agnel en sont l’illustration.
Là, on est dans un cas de « bug dans la Matrice », puisque la victime est étiquetée d’extrême droite par les médias, et le migrant étiqueté victime par les mêmes médias. D’où le brouillage et le discours du chroniqueur d’Hanouna quand il lance à Thaïs que « vous avez fait de ce drame un fait politique », sous-entendant que cette agression arrangeait la figure nationaliste.
De l’autre côté de l’échiquier politico-médiatique, on dispose de contre-feux. Par exemple, Thomas Portes, ex-porte-parole de Sandrine Rousseau, qui vient de rejoindre les mélenchonistes pour 2022, dénonce lui l’extrême droite pour ses exactions racistes :
Ce matin 2 hommes soudanais ont été attaqués au sabre au parc de Bercy et transportés à l’hôpital. Un est gravement blessé. La police confirme qu’il s’agit d’un crime raciste. L’air du temps est pestilentiel et une réponse face à l’extrême droite s’impose. https://t.co/N4ecclClkV
— Thomas Portes (@Portes_Thomas) December 8, 2021
On le voit, à chacun son migrant, mauvais pour Thaïs, bon pour Thomas, et les Gaulois se tapent dessus, dans un village déchiré, à coups de migrants.
Le Système admet donc les agressions sexuelles, et la défense des femmes, seulement (ou très souvent) quand il s’agit d’incriminer l’homme blanc, si possible âgé, et de droite, voire d’extrême droite. C’est alors le cas idéal pour un hallali médiatique. Cependant, quand on gratte un peu, on voit que l’agression sexuelle n’a pas de couleur politique, même si le Système essaye de la ranger dans le camp de ses ennemis.
Pour preuve cette rencontre entre Marlène Schiappa et Magali Berdah (dont nous avons fait le portrait dans les pages du Financement participatif de la Rédaction), alors que le sous-ministre, théoriquement féministe et informé, aurait dû se méfier...
Hier, @MarleneSchiappa recevait Magali Berdah, à la tête de Shauna Events et des candidates de TVR pour "échanger sur les violences sexuelles et sexistes". Pour rappel, depuis 2019 trois ex candidates accusent Illan Castronovo, représenté par Shauna Events, d'agression sexuelle.
— Constance Vilanova (@Const_vila) December 9, 2021
Le thread est assez intéressant, car peu médiatisé. Cela touche à des enjeux financiers, apparemment (voir le FP de la Rédaction).
Certaines ont porté plainte. Ce même candidat est mis en cause dans deux affaires de Revenge porn. Depuis deux ans, des femmes sorties du système de la téléréalité dénoncent une omerta. Elles ne peuvent pas parler, muselées par des questions de contrat, d’image.
C’est dans ce même milieu que des affaires de violences physiques et de harcèlement font rage. Comment briser la loi du silence si les mêmes personnes représentent à la fois victimes et potentiels agresseurs ? Pourquoi recevoir les candidates et leur agence à part pour de la com ?
Comment expliquer que quand @1ElisaMoreno s’est rendue sur le plateau de TPMP pour parler des agressions sexuelles face à Magali Berdah il n’a été question que de l’omniprésence de la chirurgie esthétique alors que le bandeau indiquait que l’affaire devait être évoquée ?
Enquêter sur ce sujet c’est se prendre des murs. Pour contacter une victime il faut passer par la même agence que son potentiel agresseur. Tout est fait pour que ce petit monde reste hermétique
Le traitement médiatique de ces affaires ne se cantonne qu’à la presse people. Chaque story de candidat vaut nouvel article. Les sites se gargarisent quand l’un d’entre eux affirme au sujet d’une potentielle agression sexuelle "qu’il a la preuve" mais qu’il la ressortira + tard
Schiappa a cette fâcheuse tendance à se retrouver souvent dans le camp d’en face (voir son association avec Darmanin, accusé de viol puis blanchi), celui des agresseurs, peut-être par ignorance, qui sait ? Mais Schiappa s’en fiche, et quand elle reçoit des candidates de télé-réalité dans son bureau, elle ne s’abaisse pas aux mesures de sécurité sanitaires imposées par l’axe Castex-Véran. La preuve en images :
#Gouvernement : « Portez le masque à l’intérieur même avec le pass sanitaire »
Marlène Schiappa et ses vedettes de télé-réalité au Ministère pic.twitter.com/ekWpNPNpKP— Rachid Jelti (@RachidJelti) December 9, 2021
Certes, sur ce coup-là, on ne va pas donner tort à Marlène, car nous non plus, on ne croit pas à ce masque de papier, qui n’est qu’un instrument de domination sociale. En revanche, nous, on ne demande pas aux Français de le porter, bien au contraire !
Bonus : Zemmour est pour la liberté de la femme (française)
Mon but est de permettre à toutes les jeunes femmes de vivre à la française.#Élysée2022
— Eric Zemmour (@ZemmourEric) December 9, 2021
comme des pétasses embourgeoisées