Une tentative d’incendie sans gravité a frappé dans la nuit de mercredi à jeudi l’entrée du QG de campagne de Marine Le Pen à Paris. La candidate FN a évoqué l’action de groupuscules d’extrême gauche « que François Hollande laisse faire depuis des mois ».
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L’origine du feu n’est « pas naturelle, probablement d’origine criminelle », a précisé une source policière, précisant qu’une inscription « FN vs KLM » avait été taguée à proximité. Un groupe affirmant s’appeler Combattre la xénophobie a contacté l’AFP pour revendiquer cette action, menée selon lui à l’aide « de cocktails Molotov », à la mémoire d’un homme prénommé Loïc, « tabassé par des militants FN il y a dix ans ». L’interlocuteur a également déclaré avoir mené une action similaire au siège du quotidien d’extrême droite Présent.
« Il semblerait bien que cela ressemble à un groupuscule d’extrême gauche », a réagi Marine Le Pen, invitée des Quatre vérités sur France 2 jeudi matin. « Des groupuscules violents qui ont saccagé les centres villes de Paris, de Rennes, de Nantes sans que le pouvoir n’agisse contre eux », a-t-elle ensuite commenté avant d’accuser : « François Hollande les laisse faire depuis des mois. » La candidate du FN a également visé Christiane Taubira et le « laxisme généralisé » qui s’est développé pendant le quinquennat.