« Comme une aiguille qu’on appuie » : Rafael Nadal, battu pour la première fois de l’année en finale du Masters 1000 d’Indian Wells, par l’Américain Taylor Fritz, a ainsi décrit la douleur sur le côté gauche du haut du corps, qui l’a handicapé dimanche.
« J’avais mal. J’ai du mal à respirer. Je ne sais pas si c’est au niveau des côtes... Quand je respire, quand je bouge, c’est comme une aiguille qu’on appuie. Et ce n’est pas seulement la douleur, ça affecte ma respiration », a expliqué l’Espagnol de 35 ans en conférence de presse.
« C’est arrivé hier soir, juste à la fin du match (contre son compatriote Carlos Alcaraz, en demi-finale). Donc pour enchaîner aujourd’hui (dimanche)... Quand j’essaie de respirer, c’est douloureux et c’est très inconfortable. Il est évident que je n’ai pas été capable de faire les choses normales aujourd’hui. J’ai essayé, mais j’ai perdu contre un grand joueur », a poursuivi Nadal entre désarroi inhabituel et fair-play de rigueur.
Le Majorquin, qui briguait un quatrième titre à Indian Wells, a fait appel au kiné à deux reprises dans cette finale. La première fois il est allé au vestiaire pour cinq minutes.
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Rafael Nadal, à cause de douleurs ressemblant fort à des effets secondaires d’injections anti-covid, s’est donc incliné face à Taylor Fritz, qui a bien failli déclarer forfait avant le match pour cause de douleurs à la cheville. En plein forme, le serbe Novak Djokovic (alias « No vax, No covid »), qui n’a pu participer au tournoi pour cause de non-conformité, reste encore seul détenteur de son record de 37 titres en Masters 1000 et conserve sa place de numéro 1 mondial, devant le Russe Daniil Medvedev. Un classement pas très atlantiste !