Téhéran hausse encore le ton. Le ministre iranien des Affaires étrangères a mis en garde le président américain Donald Trump après la menace du président américain de frapper « 52 sites » iraniens, dont des lieux historiques. Mohammad Javad Zarif déclare que « viser des sites culturels est un crime de guerre ».
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Le président américain a averti samedi Téhéran que les États-Unis avaient identifié 52 sites en Iran et qu’ils les frapperaient « très rapidement et très durement » si la République islamique attaque du personnel ou des objectifs américains. Certains de ces sites iraniens « sont de très haut niveau et très importants pour l’Iran et pour la culture iranienne », a précisé Donald Trump dans un tweet.
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De son côté, l’armée iranienne a répondu au dernier défi de Donald Trump en disant douter que les États-Unis aient le « courage » de frapper l’Iran. « Ils disent ce genre de choses pour détourner l’attention de l’opinion mondiale de leur acte odieux et injustifiable », a déclaré le général de division Abdolrahim Moussavi, commandant en chef de l’armée iranienne.
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Tensions Iran-USA : la Chine se coordonne avec France et Russie
La Chine s’est entretenue avec la Russie et la France, ses partenaires au Conseil de sécurité de l’ONU, au sujet des graves tensions Washington-Téhéran après l’assassinat d’un haut responsable iranien, fustigeant « l’aventurisme militaire » américain.
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« La Chine s’oppose à tout abus de force dans les relations internationales. L’aventurisme militaire est inacceptable », a déclaré samedi Wang Yi, le ministre chinois des Affaires étrangères, lors d’une conversation téléphonique avec son homologue russe Sergueï Lavrov.
Pékin et Moscou « doivent renforcer leur communication » et « jouer un rôle responsable dans la réponse à apporter à l’actuelle situation au Moyen-Orient », a souligné M. Wang, selon un communiqué publié par son ministère.
« Le comportement américain est illégal et doit être condamné », a déclaré de son côté Sergueï Lavrov, d’après le compte rendu de la diplomatie chinoise.
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La Chine est l’un des pays parties de l’accord sur le nucléaire iranien signé en 2015, dont les États-Unis se sont retirés unilatéralement en 2018. C’est aussi l’un des principaux importateurs de brut iranien.
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