Une pièce qui change tout. Jusqu’ici solidement défendu par ses soutiens, Tariq Ramadan a de moins en moins de défenseurs. Accusé de viols par quatre femmes, l’islamologue avait toujours nié toutes les versions des plaignantes.
C’est alors que Marie, la troisième accusatrice, a apporté aux enquêteurs une robe tachée de sperme qu’elle dit appartenir à Tariq Ramadan. Avant même les résultats d’analyse, l’accusé a changé de ligne de défense et a reconnu avoir « entretenu » une relation avec elle.
Assez pour que sa base de soutiens des milieux musulmans s’effrite. Depuis cet aveux, une cagnotte en ligne a été fermée, a remarqué une journaliste de France Info. Dans Libération le responsable du site Oumma.com, Saïd Branine, prévient : « Dans les milieux musulmans croyants, que Tariq Ramadan ait eu des relations extraconjugales est une chose considérée comme très grave, inacceptable ».