La menace d’armer les rebelles ne prendrait effet que fin avril (déclaration de françois Hollande), c’est à dire pas avant un mois et demi. Cette menace est diriger contre Bachar el Assad. Dans un interview de l’ambassadeur français pour la Syrie a, en fait, révéler la raison de cette menace. Assad avait donné une liste de cinq personalités susceptibles de négocier avec le CSL. Dans cette liste il y avait le vice-président syrien. Le président du CSL avait accepté de discuter avec le vice-président mais suite à cette acceptation Assad avait retirer le nom du vice-président de la liste. Si la menace ne suffit pas à faire réintroduire le vice-président dans la liste des négociateurs possibles, des armes anti-aériennes et anti-chars seront livrés à des rebelles non-salafismes. Après quelques avoins, hélicoptères ou chars (facteurs décisifs de la supériorité de l’armée syrienne) détruits par des missiles, Assad pourra imposé à son clan le vice-président comme négociateur principal. Curieusement, il s’agit d’aider Bachar el Assad face à son clan qui l’a toujours contrôler et empêcher de faire les réformes qu’il voulait entreprendre.
Croire que François Hollande mène une guerre extérieure pour détourner l’attention des Français de la crise est d’une stupidité sans nom. Cette stratégie ne peut fonctionner que dans des guerres pseudo-patriotiques comme la guerre des Malouines ou la guerre d’Irak. Cette stratégie est employée par les gouvernements israêliens depuis plus de 60 ans et elle marche de moins en moins. Un grosse majorité de israêliens ne croit pas en la menace iranienne et les dernières élections étaient entièrement axées sur la politique sociale et économique.
La politique de la France sous Sarkozy ou Hollande n’a jamais été de renverser Bachar el Assad mais de l’aider à faire les réformes qu’ils avaient promis lors de son élection et que son clan, ou plutôt celui de son père, l’empêche de réaliser, voulant garder tous les positions dominantes qu’il a acquis au pouvoir et dans l’économie.
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