Cette visite officielle de deux jours se déroule dans un contexte de réchauffement diplomatique dans la région, marqué par le dégel des relations entre les deux poids lourds du Moyen-Orient, l’Arabie saoudite et l’Iran.
Le président iranien Ebrahim Raïssi, dont le pays soutient fermement le gouvernement syrien, se rend mercredi 3 mai à Damas pour la première fois depuis le début de la guerre en 2011, au moment où la Syrie cherche à financer la reconstruction. Il s’agit de la première visite d’un président iranien en Syrie depuis 2010, bien que Téhéran ait fourni un soutien économique, politique et militaire au régime du président Bachar al-Assad, contribuant à faire basculer le conflit en faveur de Damas.
Attirer des capitaux pour financer la reconstruction du pays aux infrastructures ravagées est une priorité pour le gouvernement, depuis que ses forces ont reconquis la plupart des territoires perdus au début de la guerre. Cette visite officielle de deux jours se déroule dans un contexte de réchauffement diplomatique dans la région, marqué par le dégel des relations entre les deux poids lourds du Moyen-Orient, l’Arabie saoudite et l’Iran.
Le porte-parole du gouvernement iranien, Ali Bahadori Jahromi, a affirmé que ce voyage, à l’invitation du président Assad, revêtait une « importance stratégique » pour les deux pays et que son objectif était d’ordre « économique ». « Les deux pays ont coopéré avec succès dans les domaines de la sécurité et de la lutte contre le terrorisme », et ils « peuvent également coopérer lors de la reconstruction » de la Syrie, a-t-il ajouté.
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Le dernier président iranien à s’être rendu à Damas est Mahmoud Ahmadinejad, en septembre 2010, avant la guerre en Syrie qui a fait environ un demi-million de morts. Le président Assad s’était lui rendu en Iran en mai 2022, pour la deuxième fois depuis le début de la guerre.
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