La banque régionale américaine First Republic a été officiellement saisie lundi par les autorités, avant d’être revendue en partie à JPMorgan, la plus grosse banque du pays. Sa chute représente la deuxième plus grosse faillite bancaire aux États-Unis, après celle de Washington Mutual en 2008.
Les autorités américaines ont pris, lundi 1er mai, le contrôle de la banque régionale First Republic et en ont revendu la grande majorité à JPMorgan Chase, actant ainsi la deuxième plus grosse faillite de l’histoire des États-Unis et espérant mettre un terme à la crise bancaire qui a émergé en mars.
L’établissement était sous forte pression depuis les défaillances rapprochées de deux établissements au profil similaire, Silicon Valley Bank et Signature.
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Il s’agit de la deuxième plus grosse faillite bancaire de l’histoire des États-Unis après celle de Washington Mutual en 2008.
Les actifs de cette dernière avaient, eux aussi, été en grande partie acquis par JPMorgan qui, sous la houlette de son patron Jamie Dimon, a plusieurs fois secouru des établissements en difficulté.
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Stabiliser le système
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Les autorités et d’autres grandes banques étaient intervenues en mars pour éviter que First Republic ne connaisse le même sort que SVB et Signature, onze établissements financiers acceptant notamment d’y déposer au total 30 milliards de dollars, qui seront remboursés une fois la transaction finalisée. Mais cela n’a pas suffi à rassurer.