La tension montante au Proche et Moyen-Orient repose sur des rivalités où se mêlent le contrôle des hydrocarbures, les rivalités entre sionisme, monde musulman et répartition des zones d’influence accordées aux grands acteurs internationaux.
La création de l’État d’Israël en 1948 et l’expulsion de nombreux Palestiniens présents sur ces terres depuis des siècles est une blessure qui ne se cicatrise pas. Qui plus est, des dirigeants sionistes caressent l’espoir de casser l’intégrité territoriale des États arabes comme l’a présenté la revue Kivunim, A Journal for Judaism and Zionism, en 1982, sous la direction de Yoram Beck.
N’oublions pas aussi la carte du Proche-Orient, recomposée selon des critères ethniques et religieux et présentée par la revue militaire américaine Armed Forces Journal, en 2006 ; voir notre article : « Printemps arabes : qui tire les ficelles ? » Rappelons encore que les tenants du sionisme, tel Theodor Herzl, en 1904, ou le rabbin Fischmann, en 1947, appelaient à l’établissement d’un État d’Israël allant des rives du Nil à celles de l’Euphrate ; voir notre article : « Un plan sioniste contre le monde arabe ? »
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