Ils ne sont pas riches, ils sont locataires, et le macronisme, en 6 ans, les a essorés : explosion des prix de l’essence (les 2 euros dépassés), explosion en cours des prix de l’électricité, hausse de 30 à 50 % des prix de l’alimentation, stagnation, voire recul, des salaires en euros constants, dureté de Pôle emploi, resserrement des indemnisations chômage, recul de l’âge de la retraite, tabassage des Gilets jaunes, on peut dire que la classe laborieuse et la classe moyenne inférieure sont dans le viseur de l’oligarchie, ou de la Banque, qui commande tout.
Et on ne parle pas de l’étouffoir (le masque), de la piqûre forcée, des assignations à résidence de tout un peuple. Le tableau est noir, et ça ne va pas s’arranger tout seul, car les oligarques aux commandes sont devenus fous. Ils veulent tout : notre ruine, la guerre, la mort. Et nos enfants.
Il y a 70 ans, la Banque avait encore besoin des prolétaires pour maintenir son taux de profit. Mais ces derniers ont trop demandé (un CDI, une protection sociale, une retraite, des soins, des sorties, une épargne, et quoi encore ?) : alors la Banque a choisi la classe moyenne, et l’a enrichie pendant les Trente Glorieuses.
Aujourd’hui, elle n’a plus besoin d’elle, alors elle la fout à la poubelle, mais la classe moyenne ne comprend pas : on a participé à l’enrichissement de ce pays, et on nous jette ? Ben oui, relis Marx. La Banque n’a plus besoin des travailleurs de catégories 4 et 5 pour maintenir son taux de profit : l’argent travaille tout seul, sans usines, sans employés, et tant pis pour les masses. Va falloir pandémiser tout ce trop-plein...
Bill Gates reconnaît que le combo masque-vaccin a servi à tester la résistance de la population vis-à-vis de ses dirigeants et de la politique de santé. On est d’accord avec lui.
Bill Gates sur le "vaccin" Covid : "Il s'agissait d'un test de confiance intéressant sur la confiance des gens dans leurs politiciens ou dans leur système de santé. Et statistiquement, nous n'avons pas obtenu les résultats auxquels je m'attendais." pic.twitter.com/pUfpoU5K2k
— Vivre Sainement (@VSainement) September 1, 2023
Avant de nous attaquer à nouveau à coups de masque et de matraque, la Macronie régularise des milliers de clandestins, mais c’est pour la bonne cause... antisociale. Eh oui, aujourd’hui, l’humanisme se conjugue avec la baisse des salaires, avec l’uberisation, avec le libéralisme.
C'est tout à l'honneur de #SachaHoulie, député #Renaissance et président de la #CommissiondesLois, d'avoir signé, avec 34 parlementaires, une tribune dans #Libe appelant à la régularisation des travailleurs #sanspapiers dans les secteurs en tension.
Parmi les signatures allant du… pic.twitter.com/gTXFYCK4Ma— Thierry de Cabarrus (@tcabarrus) September 12, 2023
Et les Français, là-dedans ?
Dans un foyer, il y a trois postes importants : le loyer, la bouffe et l’énergie (carburant, électricité, carte bus/métro). Le reste ne dépasse généralement pas 10 % du budget familial.
Chez les pauvres, le poste Logement vient en premier ; chez les riches, c’est le poste Transports, car cela inclut de belles et coûteuses vacances. Le logement est le 4e poste pour les riches (source : INSEE).
On reprend les chiffres de l’INSEE sur site : le logement, chez les pauvres (locataires), c’est 30 % du budget. L’alimentation, 17 % (on peut dire au moins 20 % depuis l’inflation de 2022-2023), et les transports 11 %. On a plus de 60 % du budget qui part dans ces trois principaux postes. Pour ces pauvres, les postes 2 et 3, qui ont déjà été rognés à mort pendant la descente, finissent par être incompressibles : il faut bouffer, même le minimum, et prendre les transports pour bosser. Impossible d’y toucher encore plus.
Du coup, c’est le loyer qui ramasse, quand on est sous la ligne de flottaison, et ça concerne 6 % des ménages, qui sont 29 millions, donc près de 2 millions de foyers (ou 4 millions de personnes, car un foyer représente en moyenne 2,17 personnes. Inutile de dire que les autres dépenses, pas nécessaires, ont déjà sauté, avant d’en arriver là : habits, meubles, loisirs, restos, tout le superflu est déjà au tapis.
On ne défend pas les locataires pauvres qui ne payent plus ou qui rament pour payer leur loyer, mais objectivement, c’est la seule dépense compressible, au risque de se faire jeter, de se prendre un procès ou d’aller en commission de surendettement, ce qui constitue une humiliation sociale.
La fée Macron transforme les pauvres en délinquants
On a déjà parlé des tribunaux qui se remplissent de locataires qui ne peuvent plus payer leur dû au bailleur social, avec des juges qui ne proposent qu’une chose : l’étalement. Autant dire que c’est foutre la merde sociale sous le tapis de la justice.
Le Figaro, ce journal bourgeois, défend logiquement les propriétaires dans un article du 8 septembre 2023, intitulé :
On extraira de cet article les mauvais payeurs volontaires, pour nous concentrer sur les mauvais payeurs involontaires, ces Français pauvres pris à la gorge par la crise, c’est-à-dire les décisions du trio magique MBM (Le Maire-Bornstein-Macron). L’ensemble des mauvais payeurs professionnels concernerait entre 2 et 5 % des locataires. Les propriétaire sont excédés :
« Depuis un an, ma locataire ne paie pas son loyer alors qu’elle est solvable. J’ai lancé une procédure d’expulsion. Tous les jours, je reçois des insultes de sa part et elle refuse que j’accède à la maison pour que je puisse la vendre. Elle a décliné toutes mes propositions pour étaler sa dette »
« J’avais deux petites maisons que je louais pendant 20 ans. J’ai eu quatre locataires pour une et trois pour l’autre. Ils étaient respectueux et ponctuels dans leurs loyers. Puis j’ai eu des retards de plus de six mois et de plus d’un an. Ils m’ont tout saccagé. J’ai dû tout refaire, acheter des nouvelles cuisines équipées, désinfecter et prendre un container pour les crasses. Et pourtant, ces locataires avaient l’air bien, travailleurs, CDI. »
La contre-attaque des agences, représentées par la FNAIM, a consisté à établir une liste noire des mauvais payeurs. Le ministre de l’époque, le jeune Denormandie, s’est opposé à cette mesure. Mais dans son programme 2022, Macron a repris l’idée.
Nous ne parlerons pas ici des mauvais payeurs « professionnels », qui mettent les petits propriétaires dans la merde en ne payant pas et en comptant sur une justice mollassonne pour se la couler douce. De l’autre côté, la justice est dure avec ceux qui ne peuvent plus payer, ou qui ont le choix entre ne plus payer et ne plus bouffer. Car on en est là.