Pierre Cassen ne fait pas mystère de son positionnement idéologique : islamophobe et israélophile. Selon lui, il faudrait un Netanyahou (français) pour faire le ménage en France.
Dans le genre, on a déjà eu Sarkozy, mais son kärcher était bouché. À l’Intérieur, on n’a depuis trente ans que des ministres sur la ligne du CRIF, et du point de vue sécuritaire, ça ne marche pas non plus. À croire que la position non officielle c’est de faire justement monter l’insécurité, comme le chômage dans le domaine économique...
Mais ça, Cassen n’en parle pas. Et puis, il ne fait pas la relation entre ceux qui ont fait entrer des millions de musulmans en France depuis le regroupement familial cher au couple Giscard-Veil, et ceux qui aujourd’hui prônent le retour au bled, voire la ratonnade comme en Palestine : ce sont pourtant les mêmes, qui étaient de gauche hier et qui sont de droite aujourd’hui, simple changement de veste...
Le 14 novembre 2024, dans le cadre de la Ligue des nations, la France accueille la formation israélienne, qui est persona non grata en Asie, israélophobie oblige, et qui squatte donc les poules européennes. Et c’est tombé sur la France… Remarquez, ça aurait pu être la Turquie : quelque part, les Israéliens ont de la chance. Les Turcs soutiennent les Palestiniens, et dans le stade olympique Atatürk, où s’étaient entassés 80 000 supporters chauffés à blanc en 2002 pour la réception de l’Olympiakos, le public n’est pas un douzième homme, c’est carrément un quinzième homme.
Et puis les supporters turcs sont capables de lancer des nounours sur les joueurs israéliens pour dénoncer les milliers d’enfants palestiniens assassinés à Gaza.
On espère pour en revenir à notre match que les attaques des joueurs français ne seront pas considérées comme des attaques antisémites – on sait jamais – par le CRIF et les agents israélophiles des médias.
Justement, ce serait marrant de voir les commentaires des chroniqueurs sportifs de RMC-BFM : il va y avoir du bug dans la matrice entre leur chauvinisme franchouillard et leur israélophilie idéologique corporate...
Le guerrier Retailleau, en première ligne contre l’antisémitisme, a refusé de délocaliser le match :
« Certains demandent la délocalisation du match France-Israël. Je ne l’accepte pas : la France ne recule pas car cela reviendrait à abdiquer face aux menaces de violence et face à l’antisémitisme. À ma demande, le Préfet de police, Laurent Nuñez prend les dispositions de sécurité nécessaires pour que ce match ait lieu au stade de France, comme habituellement. »
Sans la présence des stars madrilènes Mbappé et Tchouaméni, la rencontre n’a pour l’instant pas attiré le grand public : moins de 20 000 places sur les 80 000 du Stade de France ont été vendues.
Pour le porte-parole des supporters irrésistibles des Bleus, c’est surtout l’effet d’un boycott. Retailleau ira-t-il chercher les supporters français absents – et donc antisémites – par les cheveux pour les forcer à assister au match ?
En revanche, il y aura énormément de FDO (3 000 policiers et gendarmes) pour protéger les supporters israéliens ou israélophiles d’un possible pogrom. Un seul nounours lancé sur un joueur israélien, et c’est Retailleau qui saute !