Sophia Aram est l’invitée de l’émission hebdomadaire de critique (gentille) des médias Médias, le Mag, diffusée sur France 5 (désormais dirigée par Michel BHL Field) animée par le gentil Thomas Hugues. Et comme il faut bien lancer l’émission, on applique la méthode ONPC : bourrer le gâteau fade de pépites de clash.
L’extrait que vous allez voir est sorti sur Twitter deux heures avant la diffusion de l’émission.
Mais derrière cette petite sortie de l’humoriste préfabriquée, qui a du mal à transformer son succès auprès des journalistes bien-pensants (Le Monde, Libé, Télérama) en succès populaire (ses spectacles ne marchent pas comme prévu), il y a l’incompréhension d’une personne peu cultivée face à une personne beaucoup plus cultivée. La chute est fatale : la sous-cultivée s’en prend à la sur-cultivée avec des insultes plutôt qu’avec des arguments.
C’est ainsi qu’Alain Soral et ses idées se font piétiner dans les médias dominants par des petits agents de la Dominance, qui n’ont pas assez de culture politique pour comprendre la manipulation dont ils sont l’objet, et qu’ils infligent au public. L’injure, pour pallier le manque d’arguments. Souvent, la réaction devant ce qui nous dépasse est violente.
La différence entre le discours de Sophia Aram et celui d’Éric Zemmour, c’est que le discours de Zemmour englobe celui d’Aram, si on peut appeler discours les diatribes dictées par l’émotion de cette fausse comique. De la même façon, le discours de Soral englobe celui de Zemmour, qui a l’intelligence de ne pas insulter ce qui le comprend, au sens étymologique du terme.