À l’occasion de la sortie de son nouveau numéro comportant deux dossiers principaux, l’un consacré à Dominique Venner (sous la direction de Xavier Eman), l’autre à Roland Laudenbach (sous la direction de Michel Mourlet), la revue littéraire non-conforme « Livr’arbitres » organise sa désormais traditionnelle soirée “apéritif et dédicaces” le vendredi 23 mai, à partir de 20 heures, au restaurant “Ratatouille”, 168 rue Montmartre, Paris 2ème..

Dans une atmosphère conviviale, les lecteurs et les curieux sont invités à rencontrer à cette occasion les écrivains qui collaborent à la revue ou dont les ouvrages ont été évoqués dans ses colonnes. Ils pourront également acheter des livres neufs ou d’occasions, les faire dédicacer et échanger autour d’un verre de vin…

Une occasion de rencontrer notre camarade poète-pamphlétaire Félix Niesche.

Avez vous lu Félix Niesche ?

C’est du hors norme. Il faut absolument le lire.
D’abord parce qu’on y rit beaucoup ! Tous ses lecteurs le disent : ils ont ri ! L’ humour sombre et féroce est une composante essentielle de ce style parfaitement inimitable qui combine la drôlerie à la poésie, et la profondeur de la pensée.
Souvent, le ton employé feint d’être faussement sérieux, afin que le vrai sérieux éclate plus durement encore. En vérité Niesche est trop tragique pour être tout à fait sérieux.

On entend dire à ses détracteurs, qui trébuchent à tous ses mots, qu’il traiterait avec trop d’emphase, d’une manière outrée, des choses simples qui pouvaient se dire cent fois mieux en style journaliste.
Mais c’est le contraire qui est vrai. En réalité Félix Niesche est tout à fait elliptique : il dit beaucoup plus qu’il n’y paraît, des choses très ramassées, serrées en une gerbe éclatante, et ne recherche pas l’art pour l’art. Sa phrase cache sous la dentelle ancien régime une dague acérée.
En réalité ses textes courts s’apparentent à une sorte d’écriture fragmentaire, mais encore plus paradoxale et plus subtile qu’il n’y paraît.

« Sa capacité à embrasser plusieurs sujets à la fois pour leur délivrer le baiser de la mort est impressionnante » écrit avec beaucoup de justesse un de ses lecteurs.