Le groupe pharmaceutique français Sanofi a annoncé jeudi un plan de restructuration, sans préciser son impact sur les effectifs, selon des syndicats, mais la CFDT estime que 1.200 à 2.500 postes pourraient être menacés.

Le groupe pharmaceutique français Sanofi a annoncé jeudi un plan de restructuration, sans préciser son impact sur les effectifs, selon des syndicats, mais la CFDT estime que 1.200 à 2.500 postes pourraient être menacés.

Sanofi emploie 28.000 personnes en France, soit un quart de ses effectifs mondiaux.

Selon les syndicats CFDT et CFE-CGC, la direction n’a pas donné de précisions sur des suppressions d’effectifs lors du comité de groupe européen réuni jeudi.

Le syndicaliste Pascal Vially (CFDT) a indiqué à l’AFP que la direction de Sanofi avait annoncé qu’elle prévoyait une réorganisation de la recherche ou encore de son activité vaccins.

"Selon des sources internes, entre 1.200 et 2.500 postes" seraient concernés par cette restructuration, a-t-il dit. Le calendrier prévoit l’ouverture de "discussions sérieuses à partir de septembre" et le nombre de suppressions d’emplois envisagé sera alors précisé, selon la même source.

Pour M. Vially, "le seul chiffrage sûr à ce stade" concerne les sites de Toulouse et de Montpellier, dans le sud de la France. Dans le premier cas, "610 salariés sont potentiellement menacés" car la direction envisage "une sortie du site de Toulouse du groupe sans savoir ce qui sera prévu sur ce site" consacré à la recherche en amont.

La direction a également indiqué que "l’activité de recherche en amont ne continuerait plus à Montpellier". Le site compte 1.100 salariés dont 200 dans la recherche en amont, a-t-il précisé.