Le 3 avril 2024, la cour d’appel de Versailles a rendu son jugement sur l’appel engagé en 2023 par Alain Soral et son défenseur face à Salim Laïbi.
Une procédure avait été engagée au tribunal correctionnel de Pontoise le 18 avril 2023 par Salim Laïbi contre Alain Soral. Le président d’Égalité et Réconciliation avait été déclaré coupable de complicité d’injure publique dans une vidéo diffusée en 2018, au cours de laquelle il qualifiait notamment le dentiste marseillais d’origine algérienne de « menteur », d’« ordure » et de « taré ».
Un huissier mandaté par Salim Laïbi avait relevé les propos suivants :
« Par contre les salopards comme Salim Laïbi »
« Donc ce type, et je le dis, est un menteur, une ordure et un taré »
« Ce type est une ordure en mission »
« Ce mec est une ordure »
« Je le traite de l’obèse de Marseille »
« Menteur comme un arracheur de dents marseillais »
Alain Soral, par son avocat, avait fait appel de cette décision où il avait écopé d’une amende de 10 000 euros.
L’audience d’appel a eu lieu le 27 février 2024 et l’arrêt a été prononcé le 3 avril. Si le tribunal a reconfirmé le caractère injurieux des propos, il a modéré son jugement en acceptant l’excuse de provocation.
Salim Laïbi, en 2015, avait en effet publié un ouvrage et diffusé une série sur l’Internet où il diffamait gravement Alain Soral. En 2016, le dentiste avait été condamné pour avoir écrit « Soral a glissé une quenelle dans le lit conjugal de Dieudonné ». Mais c’est en mai 2018, soit trois semaines après le premier jugement !, que Salim Laïbi versait dans l’injure la plus totale.
L’arrêt a pris en compte cet « article multipliant les propos injurieux ».
Au regard de ces injures, la cour a infirmé son premier jugement et rejeté toutes les demandes à l’encontre d’Alain Soral.
Salim Laïbi, dans sa rage pathologique anti-Soral, s’est battu tout seul.