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Le chef de l’État a annoncé « une augmentation de 100 à 230 euros par mois » pour tous les enseignants, « sans condition aucune », dans le cadre du « socle ». « Il n’y aura plus d’enseignant en dessous des 2 000 euros par mois », a promis le président de la République, avant d’insister sur le fait que l’augmentation allait concerner « tous les niveaux de carrière ».
En outre, les professeurs qui choisiront de s’engager « en plus » dans des missions diverses (remplacements, investissement dans des dispositifs "devoirs faits" ou "coup de pouce"...) dans le cadre du « pacte » pourront toucher « jusqu’à 500 euros par mois ».
Ce qui, « compte tenu des rémunérations des enseignants », constitue « un changement de vie, une petite révolution copernicienne », a vanté le chef de l’État depuis la cour du collège Louise Michel.
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C’est surtout la partie « pacte » qui concentre les critiques. « Sans le "pacte", les annonces sur le "socle" auraient été perçues comme insuffisantes mais positives. Là, elles sont annulées par la persistance sur le "pacte" qui est une sorte de marché de dupes », réagit Stéphane Crochet [secrétaire général du SE-Unsa]. « La confirmation de ce "pacte" est une provocation. Toutes les organisations syndicales avaient quitté la table des négociations à ce sujet, et pourtant, Emmanuel Macron l’applique. Ça ressemble furieusement à la méthode avec laquelle a été menée la réforme des retraites », ajoute Sophie Vénétitay [secrétaire générale du Snes-FSU].
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