Sans adhérents, sans soutien populaire, l’association antiraciste a tout de même réclamé plus de 300 000 euros à l’ACSÉ, une agence de l’Etat, en 2013.
Une bérézina : à peine une vingtaine de personnes s’étaient réunies, en novembre dernier, sur le campus de Poitiers pour assister à l’assemblée générale constitutive d’un comité local de SOS Racisme. Il est loin le temps où les « potes » défilaient par milliers dans les rues de Paris pour créer un « cordon sanitaire » autour du FN. Aujourd’hui, à Poitiers comme ailleurs, l’association ne fait plus recette.
SOS Racisme ne fait plus recette mais a besoin d’argent et même de beaucoup d’argent si on se réfère aux demandes de subventions que l’association a adressées il y a un an à l’ACSÉ (Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances ; sur cette agence lire notre article « L’ACSÉ, un guichet à subventions »).