Lèche-bottes, larbin, valet, bouffon, collabo... la langue française, une des plus riches du monde, sinon la plus riche, fourmille de termes pour exprimer la soumission d’un individu à un ordre dominant. Ennemis du peuple en général et des humains en particulier, qu’ils méconnaissent totalement – t’as qu’à voir comment il s’habille – ils relayent lâchement, sans se poser la moindre question, les décisions iniques et moralement immondes de leurs supérieurs, qu’ils nous balancent sur la gueule, et il faudrait en plus qu’on leur dise merci.
Sauf qu’on ne ressent même pas de mépris pour ces clampins, petits soldats utiles de la propagande-système, qui peuvent être théoriquement intelligents, mais qui ne pigent rien à la vraie politique. Ils croient être dans le camp du Bien, ils ne sont que les thanatothérapeutes de l’extinction de la liberté d’expression, les maquilleurs de la démocratie pourrissante.
Ces domestiques du Palais parlent de nous comme si nous étions des abrutis, ou des illuminés, sinon des abrutis illuminés, alors qu’ils n’ont aucune idée du système qui les emploie, et qui finira par les jeter, comme toujours. Regardez le destin de Kevin Conspi Razy, et bientôt Rudy Troisième Reichstadt, collés dans les jupes du Pouvoir, qui courent pour une gamelle ou un poste trahir leurs frères humains et la Vérité. Leur seule crainte, et on les comprend, c’est l’émeute. Tous les traîtres à l’humanité craignent la colère du peuple, et ils ont raison. C’est pour ça qu’ils ont la police avec eux.
- L’émission La politique c’est net est présentée par une dentiste
Le barbudos à catogan qui parle dans son gilet de sauvetage de plateau cite Thomas Huchon et l’humour, alors qu’il en est dépourvu. Qui voudrait de cette créature technocratique cormmuniquante dans un dîner entre potes ? Pour ceux qui ne connaissent pas encore, Thomas Huchon c’est le fils de son père, qu’on a brocardé ici, enfin, qui s’est brocardé tout seul : il a voulu piéger les « complotistes » et est tombé comme un gland dans le piège à éléphants, légèrement grossier et voyant, qu’il avait mis huit mois à creuser avec ses potes. Nanti de son piquet maousse dans le fondement, il va se passer un certain temps avant que le Thomas ne vienne nous redonner de leçons de bonne pensée. Mais le Système a plus d’un tour de cochon dans son sac, et nous envoie le numéro suivant dans la file d’attente de la poissonnerie d’Auchan : Romain Pigenel, schnell !
Un Romain qui ignore évidemment qu’il va finir pire que Kevin Razy, qu’il lâche d’ailleurs avec une lâcheté confondante, puisque c’est Romain en personne et son service de balançoires à résistants authentiques qui sont allés chercher le patator de l’anticomplotisme. Maintenant que le pauvre Kevin est cramé, faire allégeance à genoux en léchant les pieds sales des ses maîtres ne servira plus à rien : il est marqué à vie par les stigmates du conspirationnisme.
« Pas la peine de faire de pub à ces personnes-là »
Mais ces personnes-là, elles te disent merde ! De quel droit ce petit employé de Kommandantur nous cause-t-il de la sorte ? Qu’est-ce qu’on lui a fait pour qu’il nous crache à la gueule du haut de sa chaire de Public Sénat et autres positions médiatiques dominantes ? Descends de ton mirador, et viens nous dire ça en face, qu’on rigole. Le mépris, avec Bardot et Godard, OK, mais pas avec cette fausse-couche de sous-Kommandatur.
« Il se trouve que cette vidéo-là a resurgi, a été diffusée quelques heures après qu’on ait lancé la campagne – donc évidemment dans l’absolu on s’en serait bien passé – mais d’une part Kevin Razy s’en est expliqué dans les heures qui ont suivi et je trouve qu’il a fait ça de manière intelligente pasque d’abord il a, je crois, écarté tous les doutes qu’on pouvait avoir sur lui, il a bien redit qu’il était contre racisme, antisémitisme etc. et je dirais que ce qui a validé à la fois et notre démarche et sa participation c’est que depuis lors, il se fait littéralement harceler, sur Twitter sur Facebook par des conspis et on voit bien là qu’on a touché très juste et qu’on a énervé tout le noyau dur de cette sphère-là qui n’aime pas que le gouvernement ailler la titiller sur ce genre de sujet. »
Ah, Romain Pigenel, chantre de la liberté d’expression, poète étrange des étages du mille-feuille de la technocratie propagandiste, tu aurais fait un commissaire politique soviétique de premier ordre, ou un excellent médecin en charge du département Torture dans Brasil ! Balance dans l’âme, si l’on peut dire, prêt à toutes les compromissions salissantes, à toutes les inversions accusatoires, tu es en train de te creuser un destin à la Kevin Razy, sauf que tu tomberas de plus haut. Et les fruits de la « démocratie » qui sont au-dessus de toi, de plus haut encore !
Mao disait, le poisson pourrit par la tête.
Que ceux qui ont des ouïes entendent.
L’émission de Public Sénat, dénichée par Panamza :