Le clergé de la République (les prescripteurs de morale, intellectuels, medias, experts ) et la noblesse de la République (comme hier sous l’Ancien régime) ont perdu leur fonction sociale.
Hier, sous l’Ancien régime :
les Politiques (la noblesse) payaient l’impôt du sang et en contre partie avaient le droit de gouverner
les Intellectuels (le Clergé) payaient l’impôt de service (l’ecole, l’Hopital la CAF) et en contre partie avaient le droit de dire le Bien et l’interdit (sermoner). Même la noblesse.
Ils ont perdu leur fonction, la révolution en fut la réponse :
la noblesse a perdu sa fonction de défense avec l’artillerie et la création des armées nationales. Ils ne payaient plus l’impôt du sang mais continuaient à percevoir l’impôt : il y a toujours une invention à l’origine de toute révolution.
le Clergé a perdu sa fonction "de service" qu’elle a peu à peu laissé "aux laics" : école, hôpital, aides sociales sont devenues profanes et donc la dîme, un scandale, et le curé qu’un sorcier antédiluvien.
La question que nous devons donc nous poser est celle des fonctions du clergé et de la noblesse de la république, et non pas seulement des intellectuels, sous ensemble du clergé avec les medias et autres prescripteurs de morale.
Or, comme sous l’Ancien Régime, ils ont perdu leur fonction :
la fonction de la noblesse de la République, ce pourquoi on lui payait l’impôt c’était d’assurer le juste partage de tous les profits et de toutes les charges : la prospérité pleine pour tous au moindre cout.
Or, la dette s’est substituée à la prospérité et seul le Tiers paie l’impôt et n’en profite plus puisque seul le pays allogène en profite sans le payer et le pays légal (la noblesse) en vit seul avant de faire semblant de le payer.
la fonction du Clergé de la république, ce pourquoi on lui payait la redevance et ses subventions ou ses salaires au CNRS, c’était de protéger le petit et d’obliger la noblesse à respecter cette obligation. C’est qu’il n’y ait pas d’exception à la règle vue supra : la prospérité pour tous au moindre cout.
Or, le Clergé républicain a abandonné cette mission : comme sous l’Ancien régime son engraissement lui a fait considérer que le peuple puait ; que c’était des beaufs. Et que donc la prospérité c’était pour eux seulement à n’importe quel coût pour le Tiers : à l’abandon de la révolte contre le Clergé, il y a toujours l’abandon par eux du voeu de pauvreté et d’humilité.
Salutations à Goupil ...
Répondre à ce message