Cette histoire de prostitués est symptomatique de la société à laquelle nous vivons.
l’HOMME est en danger. Surtout le jeune. Je n’en n’était pas conscient de cela avant de lire le "Premier sexe" de Zemmour, mais surtout "Misères du désir" et "Sociologie du dragueur" de Soral.
Née en 1983, je suis en plein dans la génération des victimes de la propagande de la télévision des années 90, avec ses sitcoms type "Hélène et les garçons, Beverly Hills" … bref, la télévision qui nous a vendu l’amour comme bonheur suprême. L’amour vu des femmes. Cette télévision qui à contribué à nous dé-viriliser !
Petit, je voulais devenir ado, pour vivre mes premières histoires d’amour romantiques à la "Premier baisers".
Et quant j’arrive au Lycée, là je comprend plus rien (aux filles que je pensait connaitre à travers la télévision). J’ai attendu, presque rien n’est venu. Alors j’ai essayé de draguer du mieux que j’ai pu. Et les rares fois que ça avait marché, ce n’était qu’avec les filles dont je m’en foutais et dont j’avait abordé par pur challenge (pour épater les potes, terrorisés par la peur d’aller vers les filles).
Puis est arrivé la vingtaine, là j’ai été obligé de passer par les sites de rencontres pour concrétiser.
Pourtant j’ai essayé avant cela de passer par le lycée (ou la fac plus tard), les boites, les soirées à la con (avec alcool pour faciliter), dans la rue même.
Rien n’y fait, les filles jouent systématiquement les stars (ou se méfient). Dans les sites, ça fonctionne mais avec beaucoup de persévérance.
Et si l’on cherche du top model, il faut soit être chanceux ou patient. Car ces sites, flattent l’ego des filles qui voient tous les jours défiler des mails par dizaine, avec que des mots doux à la clé. Bref, dans ce genre de site, concurrence oblige, soit tu es le beau gosse qui se tape toutes les filles, soit le mec normal qui reste éperdument seul.
Aujourd’hui grâce à internet et aux écrits des deux auteurs que j’ai cité plus haut, je connais la subtilité entre l’amour, la passion et le désir sexuel. Je sais aussi que l’amour pour un homme et une femme ce n’est pas la même chose, les mêmes attentes.
Et de nos jours, ma série préféré, ce n’est plus "Hélène et les Garçons", mais "Mad Men" que je regarde comme un documentaire, sur comment les hommes "originaux" étaient. On est des êtres conçus pour la conquête qu’on le veuille ou non.
Car trop c’est trop, pour en revenir cette histoire de prostitués (qui est la goutte d’eau qui fait déborder le vase), qu’il y en ait des victimes de mafias qu’il faut protéger d’accord, mais je vais choquer en disant que selon moi, la prostitution n’est pas la faute des hommes mais des femmes.
Car la femme a toujours dans son inconscient le désir de chercher le "prince charmant". A votre avis, le prince charmant est-il chômeur, ouvrier, travailleur précaire ? Pourtant tout ça c’est le lot quotidien de nous les jeunes.
Les femmes ont toujours eut la possibilité de vendre leur corps. C’est soit à l’homme qui garantira le "souper" aux futurs enfants (là encore ça c’est acceptable), soit au client offrant le plus d’argent.
L’éducation familiale, les valeurs (de la religion ou avant de la société), empêchent heureusement la plupart d’entre elles de basculer.
Mais avec la glorification du vide (Paris Hilton, Télé-Réalité, Presse People …) de notre époque est en train d’inverser la tendance.
Aujourd’hui les jeunes femmes ont l’impression d’être des starlettes en devenir. Elle nous renvoient l’horrible impression que "On est pas assez bien pour elles".
Voilà, je sais pas où en va aujourd’hui mais ça me laisse peu d’optimisme.
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