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Robert Menard sans interdit - Faut-il sanctionner les clients des prostituées ?

 






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27 Commentaires

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  • #9785

    la pénalisation de la consommation de prostituées serait une bonne chose, mais en revanche je ne vois pas pourquoi on ne pénaliserait pas les prostituées. En dehors des histoires de proxénétisme etc on est encore responsable de ses actes à ce que je sache, et le fait d’être une femme n’y change rien... aaah le féminisme...

    Et puis comme l’a bien dit le camarade Temoudjin c’est facile mais surtout inutile de s’opposer à la marchandisation des corps tout en prônant une société aux mœurs libertaires à l’extrême comme le font les féministes, elles pratiquent en fait la morale qui les arrange.

     

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  • #9845
    Le 17 avril 2011 à 23:37 par Panini bolognaise
    Robert Menard sans interdit - Faut-il sanctionner les clients des (...)

    C’est une très bonne chose de moraliser le monde de la prostitution, en taxant les clients des "putes" (comme cette dame le dit joliment bien à plusieurs reprises), mais si la société en faisait de même avec l’économie du pays, en augmentant les salaires par exemple, en évitant le dumping social, en obligeant les entreprises bénéficiaires à ne pas licencier son personnel ou à délocaliser ailleurs pour payer ses employés moins cher... la liste n’est pas exhaustive ?

    - La prochaine étape, ce sera quoi ? Couper les mains des hommes qui se masturbent, s’ils sont pris sur le fait.

    - De toute façon, cette initiative restera un vœux pieux puisque la prostitution se déplace de la rue aux petites annonces, avec une pléthore d’étudiantes - vraies ou fausses - qui monnayent leurs charmes afin de payer leurs études ou les petits plaisirs de la vie quotidienne (comme cela se fait, par exemple, au Japon).

     

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  • #9913

    Dommage qu’il ne fut pas demandé à cette dame, docteur (tu veux jouer avec moi ?), s’il en serait de même pour les vieilles qui consomment des petits jeunes , gigolos ? Je vois bien la vieille chouette pleine aux as faire six mois de taule parce que son Johnny préféré s’est fait payé par les enfants de celle-ci pour la dénoncer. Je rigole, parce que lui empoche le pognon deux fois. Le gigolo et la prostituée ne risqueront plus rien légalement et empocheront deux fois. Magique, comme un coup de pute.

    Cette féministe me fout le cafard. Elle ne parle pas non plus de la prostitution légale qu’on appelle parfois le mariage. Se marier pour du blé, c’est pas nouveau.

    À bon entendeur salut.

     

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  • #9990

    Traquer les pauvres clients fera encore plus monter la frustration quasi inévitable dans cette société libérale-libertaire du harcèlement et de la solitude.

     

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  • #10066

    Les femmes refoulées qui sont à l’origine de ce genre d’initiative sont des mal baisées qui veulent atteindre l’homme et la virilité jusque dans son désir.

    Le bon droit et la prétendue liberté des prostituées, elles s’en moquent.

    Je ne pratique pas les amours tarifés mais je constate que la haine du mâle chez certaines femmes confine à de l’intégrisme pur et simple.

    On navigue encore dans un communautarisme qui ne dit pas son nom... les gays ça ne fait plus recette on est passé aux prostituées dernier combat des féministes enragées.

    Le docteur Piet déteste les mâles. Elle veut sanctionner les clients mais qu’on arrête de sanctionner les prostituées pour racolage sur la voie publique. Elle n’est donc pas crédible.

    Si elle était un tant soit peu cohérente elle souhaiterait de manière impartiale l’interdiction pure et simple de la prostitution mais c’est en contradiction avec sa vision gauchiste du monde qui place de manière unilatérale et non négociable la femme dans la posture de victime et l’homme dans celle du salaud.

    Le mépris de cette femme lorsqu’elle dit qu’il ne restera aux hommes que leurs mains comme sexualité me laisse à penser que le féminisme est le plus abjecte des racismes puisqu’il se cache derrière des présupposés faisant du bourreau une victime. L’inversion est ici totale.

    Oublier que de toute façon argent et sexualité sont ontologiquement liés et que si les hommes sont portés au désire, les femmes, elles, sont naturellement vénales, c’est tomber dans l’une des pires forme d’hypocrisie qui soit.

    Donc en résumé, les femmes belles et jeunes pourront toujours s’offrir aux hommes riches en faisant jouer la concurrence sociale à fond : ça c’est bien... c’est utiliser son corps librement...

    Les hommes pauvres pourront eux toujours se....

    Quand on voit déjà les dégâts existant dans les relations hommes femmes, là je crois que l’on passe au stade de la solution finale.

     

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  • #10080
    Le 18 avril 2011 à 22:15 par mister cocktail
    Robert Menard sans interdit - Faut-il sanctionner les clients des (...)

    Les pauvres n’ont qu’à se branler, internet n’a pas été créé pour les chiens, tout de même ! Enfin, faut-il encore avoir les moyens de se payer l’accès au web !

     

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  • #10100
    Le 18 avril 2011 à 23:31 par Laurent Jamer
    Robert Menard sans interdit - Faut-il sanctionner les clients des (...)

    Faudrait savoir ! "c’est mon corps je fais ce que je veux" c’était pas LE slogan des féministes ?

    En tout cas faut croire qu’ils sont inventif pour trouver des sujet histoire de détourner l’attention des vrais problème. En plus ils sont sûr que batailler contre des moulins (le plus vieux métier du monde comme on dit) ça peux durer longtemps...comme le terrorisme, le racisme, la dette encore un faux combat qu’on peux nous sortir pendant mille an chaque fois qu’il faut détourner le regard de la "masse".

     

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    • Je suis une femme et je ne supporte pas les féministes, je ne les supporte plus, elles ont crées un climat exécrable entre homme et femme. Je suis aussi estomaquée de la démocratisation, banalisation du "sex toy", - j ai vu sur cette page un commentaire à ce sujet - et c’est un fait qui m’inquiète énormément. Je crains que l’on ne veuille banaliser la pratique de la masturbation d une part, avec, comme ils disent, " un jouet" ! ( ???????????????) et d autre part habituer l homme et a la femme a pratiquer une sexualité virtuelle, je pense que ça fait partie du Plan.
      Les feministes ont fait des dégats énormes, je leur en veux enormement et leur trip c’est pas mon trip du tout ! A cause d ’elles je galere grave, comme plein de filles de ma génération ( j ai 40 ans) qui ne sont pas nées avec une cuillère en argent dans la bouche.
      Quant a la prostitution c’est un sujet recurrent à l aurore des elections, comme d ’hab !!!!! Rien de nouveau sous le soleil.

       
  • #10103

    Elle a raison de dire qu’on n’explosera pas si on n’éjacule pas. Mais c’est évidemment pas en pénalisant ceux qui vont aux putes ou en encourageant la masturbation qu’on va donner aux individus les moyens de
    1) distinguer entre besoin profond et désir, intuition et instinct, amour et passion, bonheur et plaisir, etc.
    2) développer une intériorité suffisamment forte pour arriver à désamorcer (transformer ? sublimer ?) le désir sexuel brut.
    Cette dame s’en prend à des effets d’effets d’effets. C’est bien de relativiser l’importance de l’orgasme dans la vie humaine, mais le problème est infiniment plus profond que ça.
    Elle parle des hommes détraqués et des femmes victimes...mais en fait nous sommes tous à divers degrés, hommes et femmes, détraqués et victimes de nos pulsions animales.

    Celui qui ne peut assouvir ses pulsions sexuelles est peut-être "miséreux", mais au fond sa misère vient du fait qu’il ressent le "manque" comme un réel manque.

    MAIS...De plus en plus de jeunes hommes (25-30 ans) que je connais semblent totalement désabusés par rapport à la sexualité...comme si ils avaient mangé du sucre à s’en rendre malade. Certains sont conscients qu’ils recherchent une forme d’amour authentique et désintéressé, d’autres sont justes dégoutés et déçus du sexe, et ne sachant pas ce qui leur arrive, se croient dépressifs...c’est la "récession érotique", un passage à vide, le néant.
    Puissent-ils "dans ce néant trouver le Tout" (Goethe).
    L’humanité mute, et c’est bon signe.

     

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    • L’épuisement du désir masculin par ce système de harcèlement, dénoncé par Le Pen, est un véritable fléau. « La pudeur est le parfum de la volupté ; la satiété est l’arôme du dégoût. Et la pudeur accroît la volupté, comme la satiété l’écœure » disait André Suarès.
      Je ne sais pas comment tu fais pour considérer ça comme un bon signe.

       
    • #10154

      Mansur, je ne sais pas de quel épuisement du désir tu parles exactement. Je sais que la panne de désir peut avoir des causes pathologiques (psychologique ou organique), ou qu’il peut s’agir d’effet secondaire (comme pour le Séroquel, très souvent prescrit pour démence, schizophrénie, crise de panique, etc.)
      Mais il y a aussi des fois où l’on peut éprouver un sain dégoût par rapport à notre vie sexuelle, tout simplement parce qu’elle est méprisable. La récession érotique peut être un symptôme d’une crise existentielle, souvent issue d’une réaction saine contre la société marchande, un remue ménage dans nos valeurs...
      Pour le dire simplement, la panne de désir dont JE parle, c’est aussi sain qu’une bonne fièvre quand on a choppé un virus. Mais l’idéal c’est d’être assez lucide pour comprendre ce qui se passe, et d’accompagner notre mutation éthico-spirituelle de façon consciente.
      Maintenant, explique moi si tu le veux bien, en quoi cet "épuisement du désir" que tu dénonces est un fléau.
      Tu excuseras ma bêtise, mais il me semble que ces mots de Suarès sont assez équivoques et portent à confusion...si tu pouvais énoncer ton idée en termes claires...quitte à citer LePen (si on n’a que lui comme ’expert’...il sera tout de même surement plus clair).

       
    • je me retrouve totalement dans ton message,le sexe ne m’intéresse plus et pourtant ce ne fut pas toujours le cas.je ressent maintenant de la répulsion par rapport a tout ce qui y touche et bien sur une répulsion des femmes,a force de nous cracher a la gueule ,elles finiront seules avec leur sex toys,dans quelles société vivons nous.

       
  • #10142
    Le 19 avril 2011 à 06:27 par George Profond
    Robert Menard sans interdit - Faut-il sanctionner les clients des (...)

    Côté clients : la meilleure solution consiste certainement à instaurer un permis d’accès à la baise tarifée, avec passage d’un examen comportant tant des épreuves d’éducation sexuelle que d’hygiène et de bonnes manières. Il suffira ensuite d’installer des radars automatiques dans les zones et hôtels fréquentés par les prostituéEs. Les amendes pour dépassement du « quota » d’orgasmes seront envoyées par les services compétents du Ministère de la Joie de Vivre.

     

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  • #10927

    Cette histoire de prostitués est symptomatique de la société à laquelle nous vivons.

    l’HOMME est en danger. Surtout le jeune. Je n’en n’était pas conscient de cela avant de lire le "Premier sexe" de Zemmour, mais surtout "Misères du désir" et "Sociologie du dragueur" de Soral.

    Née en 1983, je suis en plein dans la génération des victimes de la propagande de la télévision des années 90, avec ses sitcoms type "Hélène et les garçons, Beverly Hills" … bref, la télévision qui nous a vendu l’amour comme bonheur suprême. L’amour vu des femmes. Cette télévision qui à contribué à nous dé-viriliser !

    Petit, je voulais devenir ado, pour vivre mes premières histoires d’amour romantiques à la "Premier baisers".

    Et quant j’arrive au Lycée, là je comprend plus rien (aux filles que je pensait connaitre à travers la télévision). J’ai attendu, presque rien n’est venu. Alors j’ai essayé de draguer du mieux que j’ai pu. Et les rares fois que ça avait marché, ce n’était qu’avec les filles dont je m’en foutais et dont j’avait abordé par pur challenge (pour épater les potes, terrorisés par la peur d’aller vers les filles).

    Puis est arrivé la vingtaine, là j’ai été obligé de passer par les sites de rencontres pour concrétiser.

    Pourtant j’ai essayé avant cela de passer par le lycée (ou la fac plus tard), les boites, les soirées à la con (avec alcool pour faciliter), dans la rue même.
    Rien n’y fait, les filles jouent systématiquement les stars (ou se méfient). Dans les sites, ça fonctionne mais avec beaucoup de persévérance.
    Et si l’on cherche du top model, il faut soit être chanceux ou patient. Car ces sites, flattent l’ego des filles qui voient tous les jours défiler des mails par dizaine, avec que des mots doux à la clé. Bref, dans ce genre de site, concurrence oblige, soit tu es le beau gosse qui se tape toutes les filles, soit le mec normal qui reste éperdument seul.

    Aujourd’hui grâce à internet et aux écrits des deux auteurs que j’ai cité plus haut, je connais la subtilité entre l’amour, la passion et le désir sexuel. Je sais aussi que l’amour pour un homme et une femme ce n’est pas la même chose, les mêmes attentes.

    Et de nos jours, ma série préféré, ce n’est plus "Hélène et les Garçons", mais "Mad Men" que je regarde comme un documentaire, sur comment les hommes "originaux" étaient. On est des êtres conçus pour la conquête qu’on le veuille ou non.

    Car trop c’est trop, pour en revenir cette histoire de prostitués (qui est la goutte d’eau qui fait déborder le vase), qu’il y en ait des victimes de mafias qu’il faut protéger d’accord, mais je vais choquer en disant que selon moi, la prostitution n’est pas la faute des hommes mais des femmes.

    Car la femme a toujours dans son inconscient le désir de chercher le "prince charmant". A votre avis, le prince charmant est-il chômeur, ouvrier, travailleur précaire ? Pourtant tout ça c’est le lot quotidien de nous les jeunes.

    Les femmes ont toujours eut la possibilité de vendre leur corps. C’est soit à l’homme qui garantira le "souper" aux futurs enfants (là encore ça c’est acceptable), soit au client offrant le plus d’argent.

    L’éducation familiale, les valeurs (de la religion ou avant de la société), empêchent heureusement la plupart d’entre elles de basculer.
    Mais avec la glorification du vide (Paris Hilton, Télé-Réalité, Presse People …) de notre époque est en train d’inverser la tendance.

    Aujourd’hui les jeunes femmes ont l’impression d’être des starlettes en devenir. Elle nous renvoient l’horrible impression que "On est pas assez bien pour elles".

    Voilà, je sais pas où en va aujourd’hui mais ça me laisse peu d’optimisme.

     

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