Chers amis,
Le 9 mai 2017, à la 17ème chambre correctionnelle du TGI de Paris, se déroulera un procès important.
Le 20 août 2012, le quotidien Le Monde publiait un article d’Ariane Chemin intitulé 28 décembre 1978 / Le jour où Le Monde a publié la tribune de Faurisson. Ce dernier y était qualifié de « graphomane », de « mégalomane », de « bouffon », de « nostalgique de Pétain », de « provocateur né », qui « adore se victimiser », et ses thèses enfin qualifiées de « délirantes » n’étaient que des « fantasmagories ». En outre, on le traitait de « menteur professionnel », de « falsificateur » et de « faussaire de l’histoire ».
Sur ces trois dernières qualifications le Professeur poursuivait par citation directe Ariane Chemin et Le Monde pour injure publique.
Le tribunal de grande instance de Paris, le 16 janvier 2014, estimait que l’injure était exclue, les termes employés par le journal renvoyant à des faits précis. Il aurait fallu poursuivre du chef de diffamation. Décision confirmée en appel le 18 décembre 2014.
Comme l’article incriminé allait être reproduit dans un ouvrage, Le Monde / 70 ans d’histoire, paru aux éditions Flammarion, Robert Faurisson a décidé de poursuivre à nouveau Ariane Chemin et le journal, mais, cette fois-ci, pour diffamation.
Ariane Chemin soulève l’exceptio veritatis. Elle veut prouver que ce qu’elle a écrit est vrai. Et elle fera entendre comme témoins de ce que Monsieur Robert Faurisson serait un menteur professionnel, un falsificateur, un faussaire de l’histoire :
Valérie Igounet, journaliste,
Serge Klarsfeld, avocat, historien,
Claude Lanzmann, écrivain, cinéaste,
Annette Wieviorka, historienne,
Laurent Joly, historien.
L’audience risque de se prolonger tard. Nous appelons à un soutien massif, au nom de l’histoire et des libertés universitaires.