Vous ne connaissez pas la Dilcrah ? La délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti LGBT.
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Elle est dirigée depuis mai 2017 par le préfet Frédéric Potier, énarque, ancien membre des cabinets de Claude Bartolone et Manuel Valls. Elle dispose d’un budget annuel d’un peu plus de 6 millions d’euros.
La répression actuelle
La délégation encourage la délation sur son site internet via le portail Pharos du Ministère de l’Intérieur :
« SIGNALEZ UN CONTENU RACISTE OU ANTISÉMITE SUR INTERNET ? Vous avez été confronté(e) sur Internet à un contenu à caractère raciste, antisémite ou anti-LGBT et vous souhaitez lutter contre la propagation des discours de haine sur les réseaux sociaux ? »
Outre cette sympathique activité à caractère social et culturel, la délégation, via son directeur, se préoccupe des inquiétudes majeures des Français. Dans un entretien au Monde du 20 mars 2018, Frédéric Potier voit « un océan de haine sur internet » et constate que « la violence y est extrêmement aiguë ». Il se félicite de l’efficacité de son action en cours qui fait « fermer des pages Facebook, supprimer des Tweets, bloquer des chaines Youtube ». Mais c’est encore insuffisant.
La répression future
Outre un projet à l’échelle européenne, une mission d’exploration de renforcement de la répression a été confiée à trois personnalités : Karim Amellal (écrivain), Laetitia Avia (député LRM) et Gil Taïeb (CRIF). Déjà on peut prévoir – avec des aménagements – une application française de la loi allemande sur les réseaux sociaux. Mais la délégation envisage surtout un « big bang juridique et culturel » pour adopter les normes du nord de l’Europe (Royaume-Uni et Scandinavie) où « les enquêtes judiciaires partent du qualificatif posé par la victime ». Autrement dit votre voisin à la perception que vous êtres « raciste ou homophobe », c’est son ressenti qui sera pris en compte par les enquêteurs. Le directeur de la délégation voit là des « marges de progrès ».
Pas de répression sans son volet éducatif. Interventions dans les commissariats, dans les gendarmeries, dans la magistrature. Sans oublier la création d’une « équipe nationale de réaction rapide », sorte de GIGN ou de RAID de l’antiracisme, capable d’intervenir en force sur les lieux du crime, en particulier à l’école. Les sportifs, les milieux de la culture et les élus locaux ne seront pas oubliés.
Les amateurs de littérature pourront relire 1984 de George Orwell (Folio, p 276/281) :
« Le problème est donc un problème d’éducation. Il porte sur la façon de modeler continuellement, et la conscience du groupe directeur, et celle du groupe exécutant qui vient après lui. La conscience des masses n’a besoin d’être influencée que dans un sens négatif… On exige d’un membre du Parti, non seulement qu’il ait des opinions convenables, mais des instincts convenables… Larrêtducrime, c’est la faculté de s’arrêter net, comme par instinct, au seuil d’une pensée dangereuse. »
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