Sur la critique de Trump, rien à redire si ce n’est que je pense que tu oublies un peu vite que les affaires de Trump dépassent le seul l’immobilier. Elles sont très diversifiées. Il travail aussi dans le textile où d’ailleurs il n’a pas hésité à délocaliser vers le Honduras, la Chine, le Bangladesh en accord parfait avec la logique mondialiste. Il a sa part dans la finance nécessairement. Il est soutenu par les lobbys de l’énergie lui qui prétend être seul contre le système. C’est un homme d’argent et non un homme du peuple. Je doute fort qu’il puisse avoir des intérêts objectifs avec les classes moyennes cependant. D’ailleurs ses premières nominations à des postes gouvernementaux sont édifiantes à plus d’un titre : 3 Goldman Sachs, Le N°1 d’Exxon soit le patron du plus puissance groupe de l’un des deux plus puissants lobby à savoir le pétrole... bref... pas de surprises Trump va défendre ses intérêts et ceux de sa classe avant tout en s’efforçant de les faire passer pour ceux du peuple à grands coups de démagogies.
J’émettrai une petite réserve sur le chapitre de l’euro et les conclusions générationnelles que tu tires. Elles sont exactes en partie mais aussi en partie spécieuses. La jeunesse n’est pas victime des plus vieux, pas davantage qu’avant en tous les cas. C’est une constante anthropologique qui a presque toujours existé mais qui est plus sensible aujourd’hui. Si elle est plus sensible actuellement c’est à cause de la contraction capitalistique qui est une mue de l’économie de croissance face à l’entropie de l’énergie à bon marché. Par ailleurs, l’argent des vieux comme tu dis, c’est ce qui sert au système étatique français pour s’endetter afin de créer des emplois publiques qui s’adressent aux jeunes. En outre, l’héritage existe, le patrimoine des anciens riches finira toujours par tomber dans l’escarcelle des jeunes riches. Et je doute que l’implosion de la zone euro éclabousse les membres de cette classe sociale. Enfin, dans le capitalisme salarial actuel, les inégalités ne sont pas que des inégalités de patrimoines mais surtout des inégalités salariales. Malgré tout le misérabilisme un peu démago concernant la situation des jeunes, il y en a qui s’en tire très bien aujourd’hui et même mieux à fonction égale que les ainés qu’ils ont remplacé. En France 20% des salariés captent 50% du volume global des salaires et 80% captent les 50% qui restent, ça nous en dit long sur la situation qui règne déjà entre jeunes. Pour le reste excellent exposé.
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