Salut @Dédé,
Je ne trouve pas que l’interview ait été bien menée car Morandini coupe la parole à son interlocuteur à plusieurs reprises.
Par contre, c’est vrai qu’il pose toutes les questions qui piquent à Raoult, lui donnant ce faisant l’occasion de démonter les absurdités de la cabale contre lui et contre les Français.
Mais ne t’y trompe pas : ce n’est pas de la déontologie, ou du professionnalisme.
Morandini n’a jamais lu la charte de Munich de 1971 et n’en n’a probablement jamais entendu parler.
Il cherche simplement l’émotionnel et l’écho médiatique lié.
C’est d’ailleurs vraiment fascinant en soi de voir un type comme Morandini interroger un homme qui a le gabarit de Raoult, ici rassemblés d’égal à égal par la situation médiatique, alors qu’existe un vertigineux écart intellectuel et moral entre les deux hommes.
Bref. Morandini pose donc les questions qui dérangent, comme le ferait un journaliste idéal, soucieux d’établir/rétablir la vérité, ou au moins d’entendre ce qu’une partie d’une affaire a à en dire.
Et il se fait (métaphoriquement) empoigner par sa tignasse gominée et plonger la tête dans le seau d’eau crasse, réponse après réponse.
Qu’il nous soit permis d’en jouir et de faire pour cette fois de Morandini le bouc émissaire de notre frustration à nous faire enfumer jour après jour par des traîtres et/ou des incapables.
Le monde est juste, parfois, et même Morandini peut s’améliorer.