Vanter le modèle américain quand on vit en France (et d’ailleurs, elle vit de quoi ?), ça s’appelle être un agent culturel au service d’une puissance étrangère. Rien de grave en temps de paix, mais quand les tensions intercommunautaires sont à l’orange, l’agent culturel se change en agent du chaos.
« La France a beaucoup à apprendre des États-Unis »
C’est le cas de Rokhaya, qui vit de la haine de la France (ou plutôt des Blancs) et qui veut nous vendre le modèle américain, complètement antinomique de la culture française. L’Histoire nous apprend que ce genre de sorcier disparaît avec le chaos qu’ils ont contribué à créer.
En attendant, Rokhaya vit dans une France tellement raciste qu’elle lui permet de dire dans tous les médias que la France est un pays raciste, discriminant, et qu’il faut le communautariser encore plus, pour qu’il y ait à la fin une belle guerre raciale. Le problème, quand on allume ce genre d’incendie, c’est qu’en général, on brûle avec.
Le 13 octobre 2019, France Inter ouvre largement ses portes à l’agent afro-américain antifrançais pour dénoncer un pays des Blancs qui martyrise les Noirs.
Rokhaya fera évidemment la tournée des médias complaisants (par antiracisme) de service public. La voici, toujours en octobre 2019, sur France 24 :
Aujourd’hui, grâce à la mort de son frère George Floyd, Rokhaya retrouve le chemin des plateaux télé et radio. C’est la gloire ! Mais son discours sur les USA a quelque peu changé...
Débattre de racisme et de violences policières quand on est la seule personne concernée, c’était mon challenge hier sur #RTL ... pic.twitter.com/Nmwz48y1Sr
— Rokhaya Diallo (@RokhayaDiallo) June 4, 2020
Avant, l’Amérique c’était super, aujourd’hui, c’est la merde. Comme souvent avec les agents qui travaillent pour l’étranger, cela finit par se voir. Valeurs actuelles a pris Rokhaya sur le fait en exhumant une interview datant de 2010 sur un site pro-américain, pardon, un site vantant l’amitié franco-américaine.
« “Rien n’a changé : des Noir.e.s meurent toujours du fait du stigmate historique frappant leur couleur de peau”, écrivait-elle sur Twitter, le 28 mai, en publiant un numéro de Libération datant de quatre ans et intitulé “La face noire de l’Amérique”. Le lendemain, elle retweetait une vidéo montrant une militante afro-américaine expliquant que les États-Unis ont “dépouillé les noirs”.
Pourtant, dès 2010, dans une interview à France-Amérique, Rokhaya Diallo assurait que “la France est discriminante”. Comparant notre pays aux États-Unis, elle estimait alors qu’au sein de ces derniers, “malgré l’enthousiasme suscité par l’élection de Barack Obama, les pesanteurs racistes demeurent”. Pour autant, elle ajoutait que “sur le plan institutionnel, la France a beaucoup à apprendre des États-Unis”. Et d’asséner : “De ce côté-ci de l’Atlantique (aux États-Unis, NDLR) tout n’est pas rose, mais les choses sont beaucoup plus avancées”. »
Rokhaya Diallo : « La France a beaucoup à apprendre des États-Unis en matière de diversité »
Morceaux choisis de l’interview de l’agent afro-américain (mieux qu’agent américain) sur le site france-amerique.com...
En France, le débat sur l’identité nationale a accouché d’une souris. Qu’est-ce que cela vous inspire ?
L’identité nationale est une question qui se pose au quotidien pour le jeune maghrébin dont on contrôle l’identité. Cela n’a rien de théorique comme le gouvernement a voulu le faire croire lors des débats. La France est discriminante. Elle reconnaît difficilement un certain nombre de ses citoyens. Voila pourquoi nous avons lancé un appel* cosigné par 100 personnalités qui dresse un état des lieux de notre pays. C’est un fait : la France est multiculturelle mais elle n’est pas reconnue comme telle par un certain nombre d’institutions. Nous appelons à un futur post-racial. Nous avons établi cent propositions concrètes pour évoluer vers une France qui cesserait la discrimination.
[...]
Article 1er de la constitution française : « La France est une République indivisible (…), elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. » Vos propositions de quotas ne sont-elles pas inapplicables au regard des textes ?
À mon avis, c’est plus un prétexte qu’un réel obstacle. Les textes sont toujours modifiables quand les pouvoirs publics le souhaitent. Par exemple, la constitution a été révisée pour appliquer la parité hommes femmes en politique.
Beaucoup de Français sont contre la discrimination positive. Que répondez-vous à ceux qui estiment que c’est à chacun de se faire une place dans la société ?
C’est un fantasme de croire que chacun réussit en fonction de son mérite. C’est une logique individualiste. Le rôle de l’État est de donner à chacun les mêmes chances, même si, parfois, cela nécessite un coup de pouce. En France, 82 % des parlementaires sont des hommes. Je ne pense pas qu’ils soient plus méritants que les femmes. Notre système facilite l’accès aux postes décisionnaires à la gent masculine. Que l’on soit une femme, pauvre ou membre d’une minorité ethno-raciale, on doit faire des efforts incroyables pour arriver au niveau des plus favorisés.
[...]
Comment définiriez-vous les différentes composantes de la société française ?
Il y a les blancs et les non-blancs. Cette dernière appellation n’est peut-être pas objective puisque parmi les personnes maghrébines, par exemple, certains ont la peau claire. Politiquement pourtant, ils sont non-blancs. Idem pour les Asiatiques, les Africains et les personnes d’outre-mer. De toute façon, on voit dans les médias qu’il y a un traitement différent selon la couleur de peau. Les journalistes utilisent volontiers « d’origine guadeloupéenne » jamais « d’origine berrichonne ».
Apres ce séjour aux États-Unis, quel regard portez-vous sur le modèle américain dont vous vous inspirez ?
Malgré l’enthousiasme suscité par l’élection de Barack Obama, les pesanteurs racistes demeurent. Les Français sont exemplaires car ils se mélangent dans leur vie quotidienne. Néanmoins, sur le plan institutionnel, la France a beaucoup à apprendre des États-Unis. Il faudrait une politique volontariste qui permette aux minorités d’être présentes au cinéma, à la télévision et dans le monde de l’entreprise. De ce côté-ci de l’Atlantique, tout n’est pas rose mais les choses sont beaucoup plus avancées.