« Jewstice pour Adama ! »
La réalité se heurte parfois violemment à la fiction. La fiction, c’est le discours actuel sur la souffrance des Traoré et, derrière cette grande famille, la souffrance de tous les Noirs du monde, de France et de Navarre.
La réalité, ce sont les exactions des Traoré, une famille d’origine malienne de Beaumont-sur-Oise qui vit de d’aides sociales et de rapines. Naturellement, ce magnifique CV ne figure pas sur la brochure que la sœur d’Adama, la belle et médiatique Assa, avec sa coupe afro à la Angela Davis (on s’y croirait), fournit gracieusement aux médias par l’entremise de l’avocat de la cause noire actuelle, Arié Alimi. Un petit tour par Wikipédia :
« Arié Alimi fait sa scolarité à l’école juive pour garçons Ozar Hatorah de Sarcelles avant d’étudier le droit à Paris II Panthéon Assas et d’y obtenir en 2000 un DESS en droit des affaires et de la fiscalité, puis un diplôme de juriste conseil en entreprise. Il s’engage lors de ses années d’études au sein de l’Union des étudiants juifs de France et s’oppose au Groupe union défense (GUD). En 2001 il est reçu au barreau de Paris. »
Arié passait justement sur RTL le 3 juin 2020, afin de défendre le « combat politique » de cette noble famille martyr.
Tout, dans cette affaire, sent le préfabriqué. Mais intéressons-nous à cette brillante famille, avec quelques informations que la bien-pensance antiraciste préfère ne pas voir. Voici la copie du PDF qui fournit des éléments pour reconstituer l’envers du décor... antiraciste.
C’est le résumé de l’affaire qui a mis le feu aux poudres dont la manifestation du 3 juin 2020 est le point d’orgue :
Dans l’affaire de l’étouffement d’Adama Traoré, la vérité se situe au barycentre de la justice, de la police et de la médecine. C’était il y a quatre ans, en banlieue parisienne, une interpellation conduit à la mort d’un homme. Aussitôt, les ligues et les médias antiracistes crient au meurtre gendarmesque. Les choses seront, après enquête, un peu différentes.
Et pendant que la sœur du défunt, soutenue par les médias complaisants (Clique de Mouloud Achour sur Canal+) criera à l’assassinat, des informations contradictoires circuleront sur le Net. Au bout du compte, l’instruction a été fermée, puis rouverte, les contre-expertises s’ajoutant aux expertises.
Comprenons-nous bien : le fait qu’Adama ait été un truand ne justifie par son assassinat, si assassinat il y a eu. Mais le pedigree des fils de la famille donne à réfléchir. La truande est un métier, presque comme les autres, qui a des avantages et des inconvénients : dans les avantages il y a l’argent vite gagné, et dans les inconvénients, la police et la justice, plus les règlements de comptes éventuels. Ce risque est inhérent au métier de truand, il faut donc l’accepter. Une interpellation peut déraper : on n’a jamais vu un citoyen honnête mourir pendant une interpellation. Ou alors c’est accidentel.
Poursuivons avec le pedigree des frères d’Adama :
Mâtin, sacrée famille ! On comprend que le Mali n’en veuille pas. Quand on pense que 4500 soldats français se battent là-bas et meurent parfois pour empêcher la dislocation du pays...
Bonus : Assa Traoré et les Gilets jaunes « fachos »
« On ne va pas laisser la place à tous ces fascistes, ces racistes (...), ces gilets jaunes fachos. » pic.twitter.com/cJTd0OFfen
— Polydamas (@Polydamas) June 3, 2020
Le portrait d’Assa par L’Obs
« Assa Traoré, 32 ans, mère de trois enfants, est la porte-parole d’une famille "nombreuse et soudée". Dix-sept frères et sœurs, issus de quatre mères. Les Traoré ont grandi dans la résidence de Boyenval à Beaumont-sur-Oise. Leur père Mara-Siré, né au Mali, était chef étanchéité. Emporté en août 1999 par un cancer des poumons, l’homme avait adressé à ses 17 enfants une ultime recommandation : "S’il arrive malheur à l’un d’entre vous un jour, il faudra compter sur la fratrie."
Son petit frère est mort asphyxié le 19 juillet 2016 dans les locaux de la gendarmerie de Persan, sur le ventre, mains menottées dans le dos. Les gendarmes à l’origine de son interpellation l’ont dit aux enquêteurs : "Il a pris le poids de nos corps à tous les trois." Ce jour-là, Adama Traoré devait fêter ses 24 ans. Assa Traoré et sa famille ont déposé plainte pour "violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner", et "non-assistance à personne en danger".
Quatre des frères Traoré ont été interpellés depuis la mort d’Adama. Deux restent incarcérés. Bagui est accusé d’outrages et de menaces de mort sur personnes dépositaires de l’autorité publique depuis un rassemblement devant la mairie de Beaumont-sur-Oise, en novembre dernier. Il est aussi poursuivi pour tentative d’assassinat sur les forces de l’ordre, suite aux émeutes déclenchées par le décès d’Adama en juillet 2016. Yacouba est en prison pour "violences en réunion". Assa Traoré dénonce un harcèlement qui vise à "abattre [sa] famille, psychologiquement". »
Le « harcèlement » contre les délinquants, tiens, c’est la dernière nouveauté en matière de droit.
Quant à la grande famille Traoré, avec 4 mères, 17 frères et sœurs, quelle chance pour la France ! Le problème, c’est quand on fait des enfants pour les allocs plutôt que pour les éduquer.
Le mot de la fin (et de la raison) à Stéphane Édouard
Je suis (moitié) noir et j’éprouve 100 fois plus de compassion pour #Marin que pour #GeorgesFloyd, une racaille multirécidiviste de l'autre bout du monde pic.twitter.com/JOrmfcdR4O
— Stéphane Edouard (@HommesInfluence) June 4, 2020