Voilà l’introduction (gratuite) de l’article (payant) du journal d’occupation israélien Libération en date du 27 novembre 2024 :
« On fait la révolution en prenant le pouvoir par les armes », clamait Alain Soral, dans une vidéo diffusée sur internet au printemps 2020. L’idéologue et influenceur antisémite appelait aussi ses partisans à « s’armer » pour la « guerre » contre les Juifs, qualifiés de « parasites pervers prédateurs satanistes » dirigeant l’État en sous-main. Selon les informations de Libération, confirmées par le parquet de Paris, le sexagénaire réfugié en Suisse a été notifié, vendredi 22 novembre, de son renvoi devant le tribunal correctionnel pour ces propos à une date encore non fixée. Il est notamment poursuivi pour « provocation publique non suivie d’effet, en appelant directement à commettre l’un des crimes et délits portant atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation » suite à cette diatribe aux allures d’appel à l’insurrection. Il devra aussi répondre des chefs d’injure publique raciste et de provocation publique à la haine raciale, en récidive.
Libération devrait plutôt s’appeler Occupation
Toutes les phrases sont sorties de leur contexte, remontées, mises bout à bout afin d’amalgamer une analyse politique globale sur le covidisme à un appel à l’insurrection armée, ce qui est aussi grossier que diffamatoire.
Chez E&R, il n’a jamais été question de prise de pouvoir par les armes, uniquement d’un travail de conscience politique et de diffusion de ce travail, soit une université du savoir.
Et quand on parle de résistance par les armes, c’est pour citer les révolutions authentiques, celles de 1917 en Russie ou 1871 à Paris.
D’ailleurs, depuis quatre ans que la vidéo du « Couillonavirus » est sortie, personne chez E&R n’a pris les armes pour une raison bien simple : on n’en a pas. Nos armes, ce sont les mots.
Si on voulait, on pourrait amalgamer très facilement le journal Libération, conduit par Dov Alfon et financé par Patrick Drahi, tous deux binationaux ou à moitié israéliens, avec le génocide en cours !
La malhonnêteté des pseudo-journalistes de ce canard en déficit chronique n’a plus de limites : quand Soral énonce que le RIC des Gilets jaunes est une idée sympathique mais que le pouvoir s’en fiche, que seule une insurrection armée peut venir à bout d’une tyrannie, ce n’est pas un appel à l’insurrection, c’est une réalité politique : une réalité léniniste, ou maoïste, que n’importe quel militant d’extrême gauche connaît par cœur. Le Système qui se paluche avec la révolution de 1789 serait-il devenu antirévolutionnaire ?
Quand on se lance dans les amalgames, il faut des maillons un peu plus solides. Le journal d’occupation israélien devrait plutôt regarder du côté de la Palestine, quand il parle pouvoir par les armes : là, c’est tout un pays qui est meurtri par un pouvoir militaro-religieux devenu littéralement fou ! Mais en France, il y a un bouchon médiatico-politique qui ne veut pas sauter, et qui sautera quand même, car le soutien à Israël est moralement intenable.
Pour l’instant, objectivement, c’est le Système – dont Libé fait partie – qui fait la guerre à Soral et à son mouvement, une guerre asymétrique parce que face à nos mots et à nos idées, il y a toute la puissance de l’État, qu’il soit visible ou profond (aujourd’hui, ça se confond) : argent, médias, justice et armes.
Il faut vraiment que la dominance soit aux abois pour monter des dossiers aussi brinquebalants. Le sort des trois députés LFI – Panot, Hassan et Obono – poursuivies pour « apologie du terrorisme » devrait faire réfléchir les laquais de la tyrannie : dans cette affaire, si l’on s’en tient au droit, rien ne tient. Mais quand on veut noyer son chien...
Extrait de l’acte d’accusation de Libération
Intitulée « Soral a (presque toujours) raison – couillonavirus la suite », c’est une logorrhée de plus d’une heure trente. Dans un chapitre intitulé « La communauté organisée qui tient la France », il lance notamment, selon le compte rendu cité dans l’ordonnance de renvoi signée par un juge d’instruction : « Je vais quand même citer les gens aujourd’hui en charge de la médecine d’Etat, hein ? Nous avons donc Levy, Buzyn, Hirsch, Guedj, Deray, Jacob, Salomon, enfin je veux dire c’est la liste de Schindler ». « Et eux visiblement, ajoute-t-il, invoquant les grands totems complotistes, sont tous des agents de Big Pharma, le complexe pharmaco-chimique, en plus d’être des agents du Nouvel Ordre mondial. Et on voit effectivement que leur but est quand même double : faire du pognon sur le dos du peuple français, soumettre le peuple français, voire l’affaiblir par le nombre de morts. »
Un chef d’inculpation rare...
Interrogé par les enquêteurs concernant la phrase diffusée sur VKontakte, Alain Soral a expliqué que ce compte ne lui appartient pas, mais que ces « propos étaient drôles et justes », précise l’ordonnance. Il a par ailleurs reconnu avoir tenu les propos de l’autre vidéo, celle que vise la procédure, mais contesté qu’ils puissent constituer une provocation à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation. Dans l’attente de son procès, il reste présumé innocent.
Ce chef est « une rareté », confie à Libé un magistrat antiterroriste qui n’a pas participé aux investigations. « Il est prévu par le nouveau train de loi post-attentats de 2015, visant à lutter contre les appels à la commission d’actes violents et le terrorisme, l’atteinte à la sécurité de l’Etat », détaille-t-il. Qu’il soit invoqué ici pourrait matérialiser que « l’objectif du juge d’instruction est de souligner que ces propos ne sont pas seulement antisémites mais visent aussi à déstabiliser la société à travers le renversement du pouvoir. Or, de plus en plus, la justice travaille également sur les réseaux d’influence dont la production peut participer pousser à l’acte des “loups solitaires”. »
En résumé, Alain Soral porte peut-être atteinte aux intérêts fondamentaux de l’Oligarchie, voire d’une certaine communauté organisée, mais sûrement pas de la nation !
Voilà la vidéo qui a envoyé Alain Soral au tribunal pour
« atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation ».
À vous de juger !