Quels meilleurs exemples que les couples Hollande-Leonarda et Macron-Thunberg pour illustrer le rabaissement de la fonction, de la France et du débat ? Nous sommes en octobre 2013, le président François Hollande propose à la Kosovare Leonarda, dont la famille doit être expulsée, de rester faire ses études en France. L’affaire Leonarda commence...
« Leonarda Dibrani, l’adolescente rom expulsée au Kosovo, à qui François Hollande a offert, samedi 19 octobre, de pouvoir poursuivre sa scolarité en France, a affirmé qu’elle ne voulait pas regagner ce pays sans sa famille. "C’est mort, sans mes parents, je pars pas. (...) Je n’irai pas seule en France, je n’abandonnerai pas ma famille. Je ne suis pas la seule à devoir aller à l’école, il y a aussi mes frères et mes sœurs", a déclaré Leonarda, 15 ans, qui est née en Italie. Sur ses cinq frères et sœurs, quatre sont nés en Italie et la petite dernière, âgée de 17 mois, en France.
François Hollande a annoncé samedi que Leonarda pourrait poursuivre sa scolarité en France "si elle en fait la demande", mais que ce retour n’était possible que pour "elle seule", lors d’une brève intervention télévisée depuis l’Elysée. Le père de la jeune fille a à son tour interpellé le président depuis le Kosovo : "Vous êtes un père, vous avez des enfants, je comprends pas comment vous, un père, un président intelligent, pouvez dire ça ?" » (France Info)
En mai 2014, François Hollande se justifie devant Bourdin.
Sept ans plus tard, au tour du président Macron de se ridiculiser en public en répondant à un tweet de Greta Thunberg, qui l’accuse de « bla bla » en matière écologique.
Mais ces interventions embarrassantes pour deux présidents de la République ne sont que le symptôme d’un rabaissement plus profond. Les thèmes abordés – ici l’immigration sauvage et l’écologie climatique – ne le sont pas sérieusement ou alors juste pour la galerie : quand Hollande fait expulser une famille kosovare, il n’assume pas, socialo-sionisme ou socialo-immigrationnisme oblige, et il se fourvoie dans une « grâce » présidentielle qui montre la faiblesse de notre pays vis-à-vis de ses propres lois. C’est pourquoi la justice française finit par morigéner gentiment et relaxer un passeur de migrants décoré par la LICRA, ce qui forme une jurisprudence dangereuse.
Les passeurs, on le sait, ne sont pas d’obscurs petits truands qui jouent sur les différences entre un pays de départ misérable et un pays d’accueil nanti pour gagner de l’argent. Les vrais passeurs, ce sont les organisations politiques plus ou moins occultes qui autorisent l’immigration illégale et massive pour détruire les nations. Et ceux-là, on ne les voit jamais dans les tribunaux à la place des coupables, ou des responsables. En général, ils sont partie civile. Un détail du principe général de l’inversion accusatoire qui a renversé notre justice...