« La pandémie et le terrorisme s’ajoutent aux grands défis – la protection du climat et de la biodiversité, la lutte contre les inégalités – que nous devons relever. Pour y arriver, nous avons besoin de coopération internationale. »
Le président de la République française décide qu’il est Charlie, climat, terrorisme et vaccin. C’est très bien sauf que ça engage 66 millions de Français qui ne sont pas tous d’accord, loin de là, avec ces décisions et surtout leurs conséquences sur la vie sociale, économique, quotidienne.
Depuis peu, Macron nous fait des sorties sur l’islamisme qui menace la France, tout en laissant la porte ouverte aux islamistes qui entrent dans les troupeaux de migrants et en ouvrant les portes de prison, sans oublier les 6600 détenus libérés avant terme lors du premier confinement pour des raisons sanitaires.
Même si le Président est entouré d’une escouade de ministres, il semble gouverner tout seul, et seul contre tous. Il déclare que la France doit protéger la liberté d’expression, et donc Charlie (c’est le « donc » qui pose problème), soit. Mais alors, pourquoi, derrière ce discours de façade, engager la justice, la police, le renseignement dans la surveillance de masse et la répression contre les citoyens ?
On a là l’exemple type du double discours, ce qui est la marque de ce président à la langue fourchue. On fait de belles déclarations pro-Charlie, pro-Paty, ce que nous comprenons, mais on laisse une répression féroce s’abattre sur les Français qui ne pensent pas comme lui, c’est-à-dire néolibéral, libertaire, socialo-sioniste en un mot.
Je suis Charlie
C’est à 2’36 que Macron persiste et signe sur Charlie, alors que la republication des caricatures de Mahomet a mis le feu à une partie du monde musulman et provoqué une rupture dans la communauté nationale entre chrétiens et musulmans, au grand bénéfice non pas des juifs, mais des nationaux-sionistes. Les mots sont importants, et dans une période agitée, trouble, dangereuse, la nuance est vitale.
Dans la revue Le Grand Continent, Macron regrette que le monde entier ne suive pas la France dans sa chasse aux islamistes (comme il y a 5 ans), alors qu’il sait très bien que c’est la communauté musulmane qui est visée dans cette affaire gérée par le pouvoir profond.
La journaliste de France 24 cite le Président :
« Je suis pour le respect des cultures, des civilisations, mais je ne vais pas changer mon droit parce qu’il choque ailleurs. »
C’est bien le droit du Président, pas le droit des Français, puisqu’ils n’ont pas leur mot à dire dans cette prise de risque. Et dans prise de risque, on n’inclut pas d’éventuels attentats à venir puisqu’on sait très bien que ces attentats, à part ceux de fous incontrôlables, sont le fait de fous contrôlables, et contrôlés. Les attentats de grande ampleur font l’affaire de la tendance sioniste dure en France, puisque son objectif est de fracturer notre pays de manière irréversible. Pour que la France tombe définitivement dans le camp israélien, anti-arabe, anti-islamiste, antimusulman.
Les fesses bien au chaud, le corps bien défendu par une pléiade de policiers et de militaires, le Président peut jouer à jeter de l’huile sur le feu, ce n’est pas lui qui va en payer le prix. Même chose avec la pandémie du Covid-19, cette épidémie de grippe qui devient curieusement récurrente, comme la grippe saisonnière, qui a visiblement changé de nom. Maintenant, chaque jour, les médias comptent les morts de cette maladie, auxquels s’ajoutent en douce des morts d’autres pathologies, et on explique aux Français qu’ils vivent sous une menace terrible, durable, et qu’il n’y a qu’une solution : la soumission aux nouvelles règles sociales, économiques, et bien sûr le vaccin.
Les Français ont la rage, qu’on les pique !
La pandémie et le terrorisme s’ajoutent aux grands défis - la protection du climat et de la biodiversité, la lutte contre les inégalités - que nous devons relever. Pour y arriver, nous avons besoin de coopération internationale. pic.twitter.com/HkljSEFtVS
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) November 16, 2020
Écoutez bien ce que dit Charlie Macron :
« Nous sommes tous confrontés à ces grandes transitions et à ces crises ponctuelles, au même moment, et que pour les résoudre au mieux, on a besoin de progrès. On ne battra pas l’épidémie et ce virus si on ne coopère pas, quand bien même certains découvriraient un vaccin, s’il n’est pas diffusé à la planète entière, ça veut dire qu’il reviendra dans certaines zones. Pour combattre le terrorisme on est tous aussi frappés. Plus de 80 % des victimes de ce terrorisme islamiste sont du monde musulman. »
Stop ! On interrompt le Président et on propose alors, pour mieux coller à la réalité de renommer ce terrorisme terrorisme anti-musulman. Et là, les choses deviennent plus claires depuis un certain 11 septembre 2001.
Je suis Greta
En attendant le vaccin contre la grippe, et contre le terrorisme anti-musulman, Macron termine sa démonstration : « Et donc nous avons cette communauté de destin face à toutes ces crises. »
Je l'assume et je l'ai dit plusieurs fois : la lutte contre le dérèglement climatique et pour la biodiversité est centrale dans les choix politiques que nous devons faire. pic.twitter.com/xR5htNY41B
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) November 16, 2020
Le message est clair : « les crises » étant mondiales, la solution sera mondialiste. Un petit iste en plus qui fait toute la différence. L’ingénierie sociale sur le réchauffement ayant quelque peu foiré (les gens s’en foutent), il reste « heureusement » le terrorisme et le Covid, deux cartes (truquées) dans la main de notre guide suprême.
- Un jour, Macron fera l’éloge des morts du covidisme, ce terrorisme planétaire
Bonus : « réussir ensemble avec l’Afrique »
Faire de l'Europe la première puissance éducative, sanitaire, digitale et verte. Protéger nos libertés. Réussir ensemble avec l’Afrique. Voilà les combats de notre génération en Europe. pic.twitter.com/h2EMCCOf9F
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) November 16, 2020
L’interview intégrale de Charlie Macron au Grand Continent