La seule chose qui est vraie est que les contribuables français sont perdants :
1 – Par la règle de solidarité, les pays « riches » de l’UE donnent plus et les pays « pauvres » reçoivent plus. Et comme l’élargissement intègre toujours des pays de plus en plus pauvres, cela ne va pas changer tout de suite, sauf quand tout le monde sera ruiné. Cela devait permettre aux plus pauvres de rattraper les plus riches. On sait ce qui est arrivé à la Grèce.
2 – Les aides directes aux entreprises d’un état sont interdites. Il serait impossible à la France de « mettre le paquet » sur le nucléaire civil comme militaire aujourd’hui et créer le CEA. Les aides sont des dérogations qui doivent entrer dans le cadre du PCRD (Programme Cadre de recherche et Développement) pour être prises en compte.
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En plus la technocratie de ces dossiers consomme en moyenne un cadre sup à temps plein (100 000 €/an de salaire chargé) par million d’euros, pour de la paperasse pas pour la partie technique ou scientifique. Les gros dossiers doivent réunir plusieurs entreprises de plusieurs pays. Et pour corser le tout il y a impérativement des experts pour étudier le dossier et le valider. Et ces experts ne sont pas de la nationalité de l’entreprise qui dépose le dossier. En clair cela revient à faire fuiter les recherches des entreprises qui font appel à ces aides. Les PME n’ont rien à y gagner, les ETI non plus. En France nous avons une pénurie d’experts, ils sont issus majoritairement des pays de l’est de l’UE.
3 – Les sommes annoncées comme étant reçues par la France, ne sont que théoriques. Comme les dossiers sont contestés au cours de leur exécution (retard), la totalité des sommes annoncées ne sont pas versées. En plus elles ne sont versées qu’à la fin de chaque phase du projet, donc ce n’est pas de la trésorerie.
4 – Enfin il faut bien comprendre que c’est comme à la Française des Jeux, la totalité des mises ne sont pas distribuées aux gagnants. Le fonctionnement des instances de l’UE, les aides à des missions extra-européennes, les salaires mirobolants des personnels consomment une part importante du budget. Et je ne parle même pas d’Israël dans l’UE.
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