« Dans un article Le Monde, en 1996, puis au 70e anniversaire de la Cimade, en 2009, Michel Rocard se plaignit de ce que les médias et les politiques tronquaient, en la citant sous la forme « La France ne peut accueillir toute la misère du monde », une phrase de lui dont la teneur exacte était, selon lui : « La France ne peut accueillir toute la misère du monde, mais elle doit en prendre fidèlement sa part ».
« D’après un article de Thomas Deltombe, Michel Rocard a bel et bien prononcé la version courte de la phrase, au moins à deux reprises : le 3 décembre 1989, à l’émission 7 sur 7, et le 7 janvier 1990, devant des élus socialistes originaires du Maghreb. Dans les deux cas, il s’agit de justifier une politique anti-immigrationniste. (« Aujourd’hui je le dis clairement la France n’est plus, ne peut plus être, une terre d’immigration. Je l’ai déjà dit et je le réaffirme : "nous ne pouvons accueillir toute la misère du monde » », dit Michel Rocard dans l’allocution du 7 janvier 1990.). »
« Ce n’est que le 4 juillet 1993, à une nouvelle émission de 7 sur 7, que Michel Rocard, qui cherche à se distancier de la droite revenue au pouvoir et à qui l’animatrice rappelle sa phrase célèbre, donne à sa position une forme moins absolue. Dans cette nouvelle version, il ne dit d’ailleurs pas que la France doive prendre une part de la misère du monde, mais seulement traiter le mieux possible la part qu’elle en a déjà : « laissez-moi lui ajouter son complément, à cette phrase : je maintiens que la France ne peut pas accueillir toute la misère du monde. La part qu’elle en a, elle prend la responsabilité de la traiter le mieux possible. Mais à partir de là, ce n’est pas non plus une raison pour que la France se charge de toutes les xénophobies du monde. ». Source Wikipedia.
Il a rien vu venir ou a-t-il fait semblant de ne rien voir venir ?
Même si Michel Rocard a prononcé cette phrase dans un contexte autre, celui d’une immigration plus ou moins contrôlée, il s’avère qu’en novlangue, on ne fait pas mieux : programmation neuro-linguistique de l’inconcient par des citations sybillines dont le sens à comprendre est inversé, signaux médiatiques favorables aux étrangers, politique du fait accompli : la bréche a été ouverte.
Invité du groupe Bilderberg, M. Rocard était-il informé depuis 1989 du plan mondialiste ou simple prémonition ?
Immigrations ou déportation de populations par des guerres impériales : résultat identique.
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