Hier, je reparlais du parcours de Mikhaïl Fridman
« Cette semaine, la Banque Rothschild (Londres) fait la une du Financial News pour avoir décroché de très gros contrats de rapprochement et de privatisation d’entreprises en Russie. Quelle surprise de retrouver quelques oligarques russes de la belle époque Eltsine parmi les clients privilégiés de Rothschild ! et notamment Mikhail Fridman qui lui aussi a réussi dans le gaz et le pétrole en Russie au moment de l’éclatement de l’URSS, qui fait partie du C.F.R. depuis 2005, et milite activement dans le rapprochement de la communauté juive russe et européenne. L’éternel combat des Rothschild, qui ont introduit Lénine en Russie pour faire exploser l’Empire Russe Orthodoxe….«
« L’année prochaine à Jérusalem » c’est la prière d’espérance des sionistes. En faisant une petite recherche sur cette phrase, cela nous amène à un sermon historique prononcé le jour de Pâque, le 20 avril 1886, qui fait l’objet d’une page-écran sur le site du judaïsme. La note de la rédaction en bas de page est très claire : « Lorsque le grand rabbin Schuhl prononce son sermon en 1886, l’idée de sionisme est donc encore étrangère aux communautés juives d’Europe occidentale. » Le pré-sionisme est issu d’un manifeste publié à Berlin en 1882 par un médecin d’Odessa, Leon Pikster, qui prône que les juifs créent leur propre état hors d’Europe, sans même évoquer « la Terre Sainte » ou Jérusalem. En 1903, le gouvernement britannique de Chamberlain va proposer aux organisateurs du mouvement sioniste de créer un « foyer national juif » en Ouganda. Une commission va même y être envoyée pour étudier la faisabilité. Ce n’est qu’en 1905 que l’Ouganda sera abandonné au profit de la Palestine. Sans retracer toute l’histoire du sionisme, rappelons seulement que la Banque Rothschild a posé les premières pierres de l’état d’Israël en rachetant des terres et des sociétés en Palestine au moment de la dislocation de l’Empire Ottoman au lendemain de 1914-1918.
Aujourd’hui, un de mes lecteurs et amis m’envoie cet article de Ria Novosti :
Le gouvernement israélien et la fondation de bienfaisance Genesis créée par l’homme d’affaires russe Mikhaïl Fridman ont institué mardi un « prix Nobel juif » d’un montant d’un million de dollars, a annoncé un communiqué de l’exécutif israélien. Dénommée Genesis, la nouvelle récompense sera remise chaque année par le premier ministre israélien la veille de la fête de Pessah (Pâque juive). »Ce prix est destiné à souligner la contribution des Juifs au développement de l’humanité et à réveiller la fierté chez les jeunes Juifs dans le monde entier. Cela renforcera la conscience qu’ils ont de leur identité juive et consolidera leurs liens avec Israël », a déclaré le premier ministre Benjamin Netanyahou cité par le communiqué. Le prix a été institué en vertu d’un accord signé par M. Netanyahou, M. Fridman et le directeur de l’Agence juive (Sohnout), l’ex-ministre israélien chargé des Relations avec la diaspora Nathan Chtcharanski. Le prix récompensera « des personnes bénéficiant d’une reconnaissance internationale pour leurs réalisations éminentes dans différents domaines ». »Le lauréat sera élu parmi les candidats proposés par des experts indépendants, chaque candidat étant conscient de son lien avec le peuple juif et l’Etat d’Israël, et servant d’exemple à la jeune génération », lit-on dans le communiqué.
Il va y avoir l’embarras du choix, mais je propose notre cher président Nicolas Sarkozy, qui a fait tout ce qu’il a pu pour le salut et la grandeur d’Israël.
Après le « Francophonissime » de Pierre Tchernia, voilà donc le Grand Prix du « Sionissisme » de Mikhaïl Fridman.