L’information est étonnante et révèle, soit une extrême confiance dans les talents des ingénieurs français qui travaillent pour l’État, soit un certain amateurisme de Matignon.
L’Express révèle ce mardi qu’à l’occasion de sa visite en Israël, du 21 au 24 mai 2016, le Premier ministre Manuel Valls et ses collaborateurs ont été priés de « laisser leurs téléphones sécurisés avant d’être reçus en haut lieu », et qu’ils ont… accepté de les perdre ainsi de vue, au risque qu’ils soient subtilisés par des agents israéliens.
Du coup, les agents de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi) sont aujourd’hui priés de mener des investigations poussées, puisque « en les reprenant, la délégation a eu la mauvaise surprise de constater que plusieurs d’entre eux présentaient des signes “d’anomalie” » qui auraient alerté les services français.
Plein de bisounours-attitude, Matignon indiquerait, selon L’Express que « l’enquête en cours fait partie de la procédure habituelle » et que — prière de ne pas rire, « un allié n’espionne jamais ses amis ».