À tous ceux qui sont quelque peu remontés contre le professeur Raoult, rappelons tout de même que s’il avait été aux manettes pour gérer l’irruption du SARS-CoV-2 dans le pays, les Français auraient été soignés dès le début sans attendre, nos vieux n’auraient pas eu à prendre du rivotril, et même s’il n’avait été décisionnaire que tardivement, il n’y aurait pas de politique vaccinale massive et encore moins de contrainte à se faire piquouser pour ne pas devenir un paria. C’est clair.
Ici [à l’IHU] nous avons une transparence totale. Si on pouvait avoir la même transparence pour ce qui s’est passé dans l’évaluation des vaccins, la situation aurait été probablement plus simple. L’idée que l’on pouvait ne pas rendre transparentes pendant deux ans les données initiales de la vaccination est quelque chose qui devrait amener les gens à se poser des questions.
Il est un solide caillou dans les engrenages du covidisme en France, et même dans le monde. Qu’il en soit remercié. Ceci étant dit, nous aimerions qu’il réponde à une question. Certes, il est peu probable qu’il lise ces lignes, et il ne s’exprime pas publiquement pour répondre aux interrogations de ceux qui l’écoutent, seulement pour faire part des recherches de l’IHU, de leurs résultats. Il a coutume de dire que ce sont les faits, les données qui l’intéressent. Eh bien précisément, nous aussi sommes intéressés par ces données.
Professeur, vous faites une critique sérieuse, c’est-à-dire fondée sur le réel, de la politique « vaccinale » du gouvernement français contre le covid. Mais vous affirmez que si les injections sont sans fondement pour une large part de la population qui n’est pas à risque, il faudrait néanmoins convaincre de leur bien-fondé ceux qui sont susceptibles d’en mourir, c’est-à-dire grosso modo les plus âgés, dès 65 ans, et les obèses. Et probablement quelques autres. Et vous affirmez que les « vaccins » anti-covid (oui, nous utilisons les guillemets, par chez nous) ont prouvé leur efficacité.
Là où nous ne comprenons plus très bien, c’est que vous avez fait quelques déclarations qui, pour autant que nous puissions en juger, semblent assez contradictoires.
1. Le virus mute et produit des variants responsables non pas de vagues mais d’épidémies différentes. Ce serait la raison pour laquelle la « vaccination » n’immunise pas. Dans ces conditions pourquoi aurait-elle un effet positif autre que celui pour lequel elle a été faite ?
2. Par ailleurs, tout le monde s’accorde à dire que Omicron est remarquablement peu dangereux, moins que le variant Delta, qui l’était déjà lui-même moins que son prédécesseur. Dans ces conditions, il n’est pas étonnant de constater moins de formes graves et moins de décès. Pour ce dernier point, on peut aussi spéculer sur un nombre moins important de personnes fragiles susceptibles d’être emportées par un virus, compte tenu de la moisson déjà réalisée en 2020. Pourquoi y voir un effet de la « vaccination », qui ne marche pas sur la transmission, mais aurait un effet bénéfique sorti miraculeusement du chapeau ? Sur quoi vous appuyez-vous, Professeur ? Quels sont les chiffres d’abord, et éventuellement les explications ou les hypothèses, qui le démontrent et l’expliquent ?
En attendant une réponse claire et argumentée de votre part, nous continuerons de dire à mémé qu’il vaut mieux pour elle qu’elle s’abstienne de prêter son corps à des apprentis sorciers. Et si elle contracte la maladie, nous tâcherons de lui trouver une prescription d’hydroxychloroquine ou d’ivermectine. Quitte à pousser jusqu’à Marseille…