Je suis content de voir l’évolution du pays en ce sens. On a commencé, il y a un an, en disant qu’il fallait pas soigner les malades, qu’il fallait qu’ils restent à la maison, qu’ils prennent du Doliprane en attendant de s’étouffer. Maintenant, je suis content d’entendre le ministre dire qu’il fallait que les malades voient les médecins, que les médecins aillent voir les malades, qu’éventuellement il fallait leur donner des antibiotiques, qu’il fallait les anticoaguler, qu’il fallait les oxygéner, qu’il fallait mesurer leur oxygène, ce qui est un retour à la médecine. J’en suis content, parce que la première fois que j’ai été convoqué au Conseil de l’Ordre, c’était pour me dire que le fait que je disais qu’il fallait soigner les malades mettait mal à l’aise un certain nombre de mes confrères, du fait qu’il y avait des consignes au niveau de la Direction générale de la santé qui disaient qu’au contraire il fallait pas les soigner et que eux avaient des problèmes avec les malades qui leur disaient qu’ils voulaient absolument voir leur médecin quand même. Vous voyez que, petit à petit, les choses ressemblent de plus en plus à ce qu’on dit, quand même. Il reste l’hydroxychloroquine, qui reste un pas à passer, qui se passera à un moment ou à un autre, sous la force des éléments, parce que, encore une fois, les alternatives thérapeutiques ont été des échecs singuliers et ont été réservées aux pays dans lesquels la mortalité a été la plus élevée. Donc je suis assez confiant sur l’évolution des choses.
Je le redis : nous avons des évidences aussi bien cliniques, médicales, collaboratoires (une équipe chinoise comme nous) que le remdesivir est un agent mutagène, qui entraîne des mutations extrêmement facilement chez ce virus et que donc, moi, je suggère, compte tenu de l’inefficacité de ce médicament, d’interdire son usage pour ne pas avoir des variants nouveaux qui apparaissent. Je sais que dire du mal de Gilead, c’est dangereux, parce que je suis harcelé par les journaux et par un certain nombre de chasseurs de prime dont je suspecte fortement qu’il y a un lien de cause à effet avec le fait que je considère que ce qui s’est passé avec cette industrie est tout à fait anormal, mais cela étant, encore une fois, il n’y a pas d’évidence d’efficacité de ce médicament, mais il y a une évidence que ce médicament entraîne des mutations chez ce virus et des variants chez ce virus, et c’est pas une opinion : c’est documenté, c’est publié et c’est reproductible en laboratoire.
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