L’ancien adjoint parisien à la Culture faisait l’objet d’une enquête pour viol depuis le mois d’août.
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Le parquet de Paris avait ouvert le 18 août une enquête pour « viol par personne ayant autorité » afin d’examiner les accusations portées contre Christophe Girard par un homme ayant témoigné dans le New York Times. Le procureur de Paris avait justifié l’ouverture d’une enquête par la nécessité de déterminer l’exactitude des accusations et si « la prescription de l’action publique était acquise » au vu de l’ancienneté des faits.
Dans un article publié le 16 août par le quotidien américain, Aniss Hmaïd a raconté avoir rencontré M. Girard en Tunisie à l’été 1989, quand il avait 15 ans, et avoir ensuite été entraîné dans une relation abusive de près de dix ans qui lui a laissé « des blessures psychologiques durables ». Selon M. Hmaïd, 46 ans, M. Girard l’a agressé sexuellement une première fois à 16 ans lors d’un voyage aux États-Unis et l’a contraint à des rapports sexuels une vingtaine de fois au cours des années suivantes. En échange, M. Hmaïd assure que M. Girard l’employait parfois comme domestique dans sa résidence d’été dans le sud de la France et « lui obtenait des emplois temporaires au sein de la maison Yves Saint Laurent », dont il était l’un des principaux dirigeants avant d’entrer en politique.