Bon pied, bon œil, le professeur Luc Montagnier, prix Nobel de médecine 2008, continue à résister, à 88 ans, au récit officiel et à la folie vaccinatrice. Il n’en faut pas moins – après ses travaux dans des domaines hors-champs comme la possibilité de conservation de l’information par des phénomènes électromagnétiques, voire la communication de messages à distance entre molécules d’ADN – pour que Wikipédia le qualifie de fou. Plus précisément, « atteint de la maladie du Nobel » (qui consiste, pour un prix Nobel à se mettre à travailler sur des sujets dans lesquels il n’a aucune compétence ou bien sur des théories pseudo-scientifiques).
Son propre prix Nobel serait lui-même douteux dans le sens où « son rôle dans la découverte de ce rétrovirus est cependant discuté » (sic). En réalité il s’agit seulement d’une vieille affaire avec Robert Gallo qui empochera de jolies sommes sur les brevets concernant le dépistage du VIH, mais aussi l’absence comme lauréat de Jean-Claude Chermann dont Luc Montagnier et Françoise Barré-Sinoussi diront qu’ils avaient regretté qu’il n’ait pas partagé le prix Nobel avec eux. Mais le lecteur s’arrêtant bien souvent à l’introduction, il retiendra que même son prix Nobel est « discuté ». Wikipédia, pute ou chômeur ?