« J’ai compris ce que pouvaient avoir comme répercussions sur ma vie d’adulte les réflexions que j’ai prises enfant. Je me suis alors demandé comment on pouvait, en tant que parent, agir pour avoir un impact positif sur le développement de nos enfants. »
Fanny a eu une idée de génie : mettre un adulte à la place d’un enfant pour montrer toute la violence de l’éducation traditionnelle. Encore une illustration du gauchisme qui enfonce des clous dans son propre cercueil.
Forcer un enfant à finir son assiette, l’obliger à embrasser quelqu’un pour dire au revoir ou encore l’obliger à partager ses jouets… Fanny Vella explique ce que sont les "violences éducatives ordinaires" et invite à penser la parentalité autrement. pic.twitter.com/Ks8YaQzM9R
— Konbini news (@konbininews) April 28, 2022
Au fait, qui est Fanny Vella ? C’est toujours intéressant de savoir qui parle. Réponse sous sa vidéo YouTube :
Fanny Vella a connu la violence et l’emprise d’un homme. Aujourd’hui, grâce au dessin, elle rend hommage aux femmes victimes de féminicides. Des dessins pour témoigner. Des dessins pour ne pas oublier...
On apprend que « durant 3 longues années, elle a connu la violence ». En même temps, ses dessins sont tellement nunuches qu’on peut s’interroger sur le niveau de violence réelle que Fanny a vécu. Peut-être que son mec était juste un peu normal, un peu con, ou un peu égoïste, comme elle, du coup cela a dû paraître violent à Fanny.
- La terrible violence de l’homme
Fanny est devenue la dessinatrice du féminicide, c’est-à-dire la misère sociale qui retombe sur les femmes. La misère sociale qui retombe sur les hommes, avec l’alcoolisme, la dépression, le suicide, c’est hors sujet, parce que sinon, quel ennemi trouver ? Le Système, l’idéologie néolibérale ? Trop compliqué, alors que l’Homme vous tend les bras, avec tous ses défauts !
Mon cul, ma chatte
Plus généralement, depuis quelques années (et le dernier grand prix d’Angoulême accordé à un auteur équipé d’un vagin), ce sont les femmes qui sont mises en avant dans la culture BD. Tout ce que font les femmes, et qui a toujours un rapport avec l’intime, la psychologie, le sexisme, est loué, magnifié, survendu.
Sauf que Julie Doucet, la dingo québécoise qui a reçu le prix 2022 – et Crumb, Burns, Spiegelman ne s’y sont pas trompés – a du talent, même si son fanzine perso, qui s’appelait Dirty Plotte (sale vagin), était un peu olé-olé. C’est d’ailleurs la seule non-féministe bien-pensante de toute cette nouvelle vague de donneuses de leçons au talent incertain... La plupart ne parlent que de leur cul ou de leurs problèmes, dont les hommes sont évidemment responsables. L’introspection, quoi...
Ce que fait Catherine Meurisse est moins trash, plus poétique, mais ça reste toujours dans l’intime.
Le social, très au-dessus de l’intime
À quand une femme qui fait une BD qui intéresse tout le monde, et pas seulement les femmes, par exemple sur l’équipée sauvage des tueurs du Bataclan, du genre La Cellule, la tuerie de Soren Seelow et Nicolas Otéro, deux salauds de mecs ?
« L’objectif était de restituer au plus grand nombre de Français cette page importante de notre histoire. Le dossier d’instruction fait un million de pages environ et notre BD 270 pages. Le dessin rend l’immersion dans cette enquête très complexe la plus lisible et la plus accessible possible. »
Quant à Fanny, ben, nous dirons qu’elle profite de l’effet combo de la féminisation du métier et de la victimisation des femmes. Tant mieux pour elle, tant pis pour la BD, car quand on voit ce que la droite et la gauche de gouvernement sont devenues, sous la houlette de Pécresse et Hidalgo...