A l'heure où certains militants politiques insultent encore la police, je voudrais vous parler de Guillaume Cardy.
Le 13 novembre 2015, il est le premier à arriver au Bataclan, avec son chauffeur.
Armés de leur arme de poing, ces 2 hommes vont sauver des dizaines de vies : pic.twitter.com/ECwNnf29pV
— Pierre-Marie Sève (@pierremarieseve) July 3, 2024
Arrivés au niveau de la Place de la République, un autre appel parle pour la première fois d'une fusillade au Bataclan.
Les deux hommes vont à toute allure, gyrophare allumé.
Arrivés devant le Bataclan café, ils voient déjà 2 ou 3 corps gisant au sol.
— Pierre-Marie Sève (@pierremarieseve) July 3, 2024
Guillaume Cardy raconte : "Cette masse pour moi, elle a un visage : d'une femme, aux cheveux châtain clair, terrorisée. Et cette masse a une voix : celle d'un homme qui crie : vite, vite, ma femme est encore à l’intérieur".
A ce moment précis, il a fallu prendre une décision.
— Pierre-Marie Sève (@pierremarieseve) July 3, 2024
“La première vision que l’on a est celle des spots de la salle. Et puis des corps, des tapis de corps, des corps enchevêtrés, mélangés.
Des corps parfois sur plus d’un mètre de hauteur.”
Puis, un cri : "couche-toi au sol !". C'est un terroriste qui tient un spectateur en joue.
— Pierre-Marie Sève (@pierremarieseve) July 3, 2024
Le terroriste s’effondre mais actionne sa ceinture d'explosifs...
"Une grosse explosion a retenti avec une sorte de crépitement et une pluie de confettis, qui s'avèrera être de la chair humaine".
Les autres terroristes ripostent de tirs nourris à la kalashnikov.
— Pierre-Marie Sève (@pierremarieseve) July 3, 2024
Mais miraculeusement, les 2 policiers parviennent à ressortir de la salle où ils retrouvent des collègues.
Ils entendent des coups de feu au loin dans la salle, au coup par coup.
Reprenant à peine leur souffle, ils décident de retourner immédiatement dans la salle, sans…
— Pierre-Marie Sève (@pierremarieseve) July 3, 2024
Ils en profitent pour sécuriser complètement la fosse.
"Et à un moment donné, c’est devenu insoutenable pour moi. J’ai décidé d’aller dans la fosse, secourir les victimes."
Il se souvient des victimes "extrêmement lourdes car leurs vêtements étaient imbibés de sang", d'un homme…
— Pierre-Marie Sève (@pierremarieseve) July 3, 2024
Les policiers ne demandent pas d'être mieux traités que les autres, mais d'être simplement considérés comme ce qu'ils sont : des êtres humains qui se sont engagés pour aider et protéger leurs concitoyens.
Parfois (et de plus en plus souvent) au péril de leur vie.
La haine… pic.twitter.com/u3uVUmWX5f
— Pierre-Marie Sève (@pierremarieseve) July 3, 2024