C’est ce qu’on appelle un truisme, une tautologie, 1 = 1. La Science, pour les réchauffistes (on pourra préférer les chauffagistes mais ça pourrait entretenir une confusion avec une corporation pour le coup réellement utile), ces partisans d’un réchauffement climatique dû aux effets de l’Homme sur la Nature, est forcément de leur côté. De l’autre côté, c’est la magie, la désinformation, le complotisme, le mensonge et le nazisme, ou à peu près. Comme par hasard, tous les médias mainstream qui ont un pied sur le Net ont créé un département de fact checking, de vérification des faits, au moment où tout commençait à leur échapper sur le Net.
Or, ces sous-sites ne vérifient pas les faits, ils vérifient, selon leur jargon euphémismique (?), les interprétations différentes ou opposées à la propagande. Leur rôle est d’éliminer toute pensée nouvelle, en en faisant des pensées dangereuses ou déviantes pour la population. Ce qui est la marque des monopoles, ces systèmes fermés mal barrés, menacés d’extinction, moins adaptés qu’ils sont par rapport aux nouveaux médias (RS). Le coup des dinosaures et des mammifères...
Ainsi, l’AFP dit Factuel nous a donné une belle leçon d’anti-climatoscepticisme en arguant tout simplement que les climatosceptiques se trompaient, parce que les autres avaient raison. On insiste sur ce principe car il tient lieu de postulat dans le débat, qui d’ailleurs n’aura pas lieu sur l’AFP. Et après on s’étonne que cette information d’État soumise à la propagande du pouvoir profond se casse la gueule : qui, parmi les nouveaux médias qui se forment (sur les décombres des dinosaures de la désinformation) s’abonne encore à l’AFP, au fil AFP, pour des milliers d’euros par an ?
Personne : les faits sont sur le Net, à profusion, il suffit de se baisser, de récolter soi-même, et de faire sa petite tambouille. Or, c’est justement ce que ne veulent pas ces ex-monopoles de l’info brute, en réalité de l’interprétation à sens unique. La pensée unique est là, elle est générée par une source unique au profit d’une catégorie unique : l’oligarchie et ses serviteurs, ou servants.
Voici maintenant l’intro de la propagande officielle du Système :
Une « déclaration mondiale sur le climat », qui aurait été signée par « 1 200 scientifiques » et très largement partagée sur les réseaux sociaux depuis fin août entend remettre en cause le consensus scientifique sur l’origine humaine du dérèglement climatique. Mais attention : parmi ses signataires, seule une toute petite minorité est constituée de scientifiques travaillant sur le climat, tandis que certains ont des liens avec l’industrie pétrolière ou avec des organisations notoirement climatosceptiques. Les allégations mises en avant, qui sont trompeuses ou infondées, vont à l’encontre du consensus scientifique sur le dérèglement du climat, et ont déjà fait l’objet de vérifications de l’AFP. Le réchauffement climatique est « sans équivoque » et il est « incontestable que l’influence humaine a réchauffé l’atmosphère, les océans et les terres », a redit le Giec dans ses derniers rapports.
Quand on voit les partisans du « consensus » climatique de l’AFP mettre des guillemets à 1 200 scientifiques, on a envie de mettre des guillemets à journalistes de l’AFP.
Pour débattre en famille ou entre voisins, la déclaration en question et la liste des scientifiques par pays est ici (en anglais).
La raison pour laquelle, selon l’AFPF, la déclaration des climatosceptiques ne tient pas, c’est qu’elle émane indirectement de l’industrie pétrolière, qui voudrait ainsi cacher sa responsabilité dans le prétendu réchauffement.
Cependant, au moins sept des signataires de cette « déclaration mondiale sur le climat » ont travaillé pour Shell et huit autres dans l’industrie pétrolière, selon les mentions figurant à côté de leurs signatures dans le document. Marcel Crok a également confirmé à l’AFP que Guus Berkhout avait lui-même travaillé pour le géant pétrolier britannique, « il y a environ 40 ans ».
Sur les 1 200 signataires, l’AFPF précise qu’il n’y a que 10 climatologues réels (et combien à l’AFP ?).
Mais le grand atout de l’AFPF, c’est le suivant : le GIEC a raison, il fait consensus, point. Et cela suffit à remporter la bataille, n’est-ce pas ?
Le GIEC est la référence mondiale sur le climat. Créé en 1988 par l’Organisation météorologique mondiale (OMM) et le Programme des Nations unies pour l’environnement (Pnue), ce groupe d’experts réunit des milliers de spécialistes des sciences de l’atmosphère, océanographes, glaciologues, économistes... et a reçu le prix Nobel de la paix en 2007.
Ah, le prix Nobel, donc OK, ou plutôt KO. Le débat est clos. Sauf quand on sait d’où vient le GIEC, qui le compose et ce qui le guide...
Et puis du Nobel, il y en a aussi de l’autre côté...
Bonus : un débat et un docu cons comme la Lune
où on n’a jamais foutu les pieds
« Malgré les études, margé les changements, il y a toujours des gens qui ne croient pas au changement climatique »