Moscou accuse le gouvernement allemand de ne détenir aucune preuve. Estimant que rien n’indique qu’il s’agit d’un crime, les autorités russes n’ont pas ouvert d’enquête.
Donald Trump a déclaré vendredi 4 septembre que les États-Unis allaient se pencher sur l’empoisonnement présumé de l’opposant russe Alexeï Navalny, hospitalisé en Allemagne à la suite d’un grave malaise en Russie.
« C’est tragique. C’est terrible, cela ne devrait pas arriver. Nous n’avons pas encore eu de preuve, mais je vais regarder », a dit le président américain lors d’une conférence de presse, en rappelant qu’il s’entendait bien avec le président Vladimir Poutine. « J’ai été plus ferme avec la Russie que n’importe qui, de loin », a-t-il ajouté. Il a ensuite déclaré aux journalistes qu’il fallait regarder vers la Chine, et non vers la Russie.
L’actuel locataire de la Maison-Blanche n’a pas pris une position aussi forte que celle du département d’État, lequel avait fait part plus tôt de ses sérieuses préoccupations à propos des révélations selon lesquelles Alexeï Navalny avait été empoisonné.
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