Depuis samedi soir, quelques journalistes mal renseignés (ou mal intentionnés) usent de méthodes racoleuses pour tenter de discréditer la manifestation contre l’immigration qui s’est tenue ce samedi à Pontivy à l’appel d’Adsav. De la désinformation, une (mauvaise) habitude de la part de certains médias subventionnés.
On peut notamment lire qu’un « monsieur d’origine maghrébine » aurait été lynché en raison de sa couleur de peau. Il n’en est rien et nos journalistes présents sur place le confirment : il s’agit en réalité d’une rixe qui a éclaté au départ de la manifestation, alors que les forces de l’ordre avaient laissé des « antifascistes » se rapprocher des militants nationalistes bretons.
Après avoir essuyé de nombreuses insultes, une trentaine de ces derniers manifestants ont fondu sur le groupe d’opposants. Des coups ont bien été échangés, certains « antifascistes » étant rattrapés et mis à terre. Aucune « ratonnade » donc, mais une rixe politique, qui aurait pu être évitée si les forces de l’ordre – en sous nombre et dépassées par l’événement – n’avaient pas toléré une contre-manifestation non déclarée au même endroit que la manifestation déclarée et autorisée.
France 3 Bretagne, dans un article paru ce dimanche, confirme que ni la police, ni le journaliste présent sur place n’ont eu écho de cette agression. « Par ailleurs, ni Georges-Yves Guillot qui était sur place, ni les gendarmes ne confirment l’information de France Bleu Armorique, comme quoi une personne d’origine maghrébine aurait été tabassée par les manifestants d’extrême droite. »
Quant à la réaction dans le Centre-Ville, c’était beaucoup plus contrasté qu’indiqué dans la presse subventionnée : certains habitants sont venus défiler avec les manifestants, d’autres condamnaient ce rassemblement, mais la plupart étaient là en spectateurs.