Les nationaux-sionistes prônent la remigration, soit. La Minute islam s’est amusée à imaginer une France sans musulmans. Les deux camps ont leurs arguments. Nous espérons qu’il existe ou qu’on puisse construire un terrain d’entente – la réconciliation nationale – pour éviter ce que la bande à Zemmour nous promet du matin au soir : une guerre civile chrétiens/musulmans, c’est-à-dire un conflit triangulé avec toujours les mêmes à la pointe du triangle pour ramasser les bénéfices de cette entretuerie. Nous avons vérifié : il ne s’agit pas d’un barbarisme, le nom existe.
Bon eh bien comme la vidéo a été rendue privée à une vitesse supersionique (on espère qu’on n’y était pour rien mais parfois, tout ce qu’on touche devient subitement brûlant), on va vous la raconter. Un monsieur s’est amusé à décrire la France sans le travail de ses musulmans. Comme le disent des commentaires, ça ressemble aux cours d’antiracisme des années 80 quand les profs disaient que les emplois humbles étaient majoritairement occupés par des immigrés, qu’ils soient français ou pas, et que sans eux, qui faisaient le travail que les Français ne voulaient plus faire, le pays ne s’effondrerait pas mais il y aurait comme un manque. Naturellement, tout se discute, mais on va vous raconter une petite fable à ce sujet.
La fable d’E&R pour calmer les identitaires en feu
Dans cet immeuble de centre-ville de grande ville de France, il y avait une Portugaise qui faisait le gardiennage, appelons-là Maria. Maria sortait les poubelles le matin (vers 6 heures), nettoyait les escaliers et l’ascenseur, le hall des boîtes aux lettres, tout ça qu’il pleuve ou qu’il vente. Elle nettoyait aussi les graffitis des ados ou des racailles qui passaient par là. Elle était efficace, ponctuelle, jamais malade, une bosseuse à l’ancienne.
Un jour elle a pris sa retraite et elle a été remplacée. Les gens de l’immeuble ont vu arriver un jeune Français de souche (son visage était pâle), qui passait son temps sur son portable et qui ne foutait rien. Le job n’avait pas l’air de l’intéresser. Puis on a eu un migrant très noir comme dans Tintin au Congo qui ne causait pas le français, mais qui faisait bien le boulot.
Enfin, comme il ne peut pas faire 7 jours sur 7 et 365 jours sur 365, il est remplacé à certaines périodes par une petite musulmane, qui porte un voile. Elle bosse bien, c’est pas le boulot du siècle mais ça rapporte un gros Smic.
De la fable du quotidien à la réalité politique
Voilà, c’était une fable, une fable que beaucoup de Français connaissent ou reconnaissent. Comme dirait l’autre en commentaires, on voit les racailles parce qu’ils font du bruit, mais on ne voit pas ceux qui ne font pas de bruit.
Crachats, tags, restes de nourriture dans les wagons, pieds sur les sièges, fraude.... Les usagers des #transports, notamment en Île-de-France, en ont ras-le-bol des incivilités #RATP #SNCF Mon article pour @Le_Figaro ⬇️https://t.co/u9G0Pyaia6
— Guillaume Poingt (@guillaumepoingt) October 18, 2019
Personne n’a dit que sans eux la France s’écroulerait, ou que la France serait aujourd’hui nazie. Ils participent, comme participent 66 millions de Français à l’édification de ce pays, et si on peut avoir des griefs contre les racailles fouteurs de merde, on peut aussi en vouloir aux racailles d’en haut qui les ont fait venir là, qui leur ont appris la haine de la France et des Français – on a vu le résultat affreux de cette machination un soir de novembre 2015 à Paris – et qui les ont défendus dans leurs exactions jusque dans les cours de justice.
Logique, ils sont de la même espèce, celle des voleurs et des menteurs.
Cela ne résout pas la crise ethnique en France, mais d’aucuns voudraient transformer la crise sociale en crise ethnique, la seconde découlant de la première. Il y a une crise ethnique ou intercommunautaire, mais elle a été fabriquée à dessein. Elle existe, on ne peut le nier, mais elle a été poussée à son maximum par les ingénieurs sociaux du pouvoir profond.
L’idée est de désactiver par le bas cette manipulation gigantesque par l’information plutôt que par les armes, même si certains nous enjoignent de prendre les armes contre le premier ennemi venu, qu’« on » nous désignera. Les grands ennemis de la France, d’abord, ceux qui la vendent à l’étranger ou la découpent en rondelles juteuses pour eux, vous ne les trouverez pas dans les rues : ils évitent les gens, les pauvres, qu’ils soient blancs ou de couleur.
Et puis, tuer, c’est difficile. Se faire tuer encore plus.
Que ceux qui veulent mourir pour les loges et les lobbies lèvent la main.