« Je me suis protégée avec les mains et me suis roulée en boule. J’ai pris des coups au visage, au ventre et sur les jambes. »
Dans la plainte qu’elle a déposée, le 1er janvier, pour « violences aggravées » et que nous avons pu consulter en exclusivité, Laurie, la gardienne de la paix de 25 ans, qui a été violemment agressée avec un officier dans la nuit du réveillon, à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne), est incapable de dire combien de temps ses agresseurs se sont acharnés sur elle.
Encore sous le choc, elle déclare seulement se souvenir que quatre personnes lui ont prêté assistance, deux garçons et deux filles. « Ils m’ont portée et m’ont amenée jusqu’à un véhicule de collègues stationné à proximité. » Lors du transport, la jeune policière va continuer à subir les coups de ses assaillants. À l’hôpital Saint-Camille de Bry-sur-Marne, les médecins lui prescriront une ITT de sept jours et un arrêté de travail de huit.
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« Nous marchions de front, lorsque j’ai reçu un violent coup dans le dos, porté par un manche en bois, de type manche de pioche. Mon gilet pare-balles a absorbé une partie du choc et j’ai réussi à maintenir mon équilibre », déclare dans sa plainte le capitaine de 37 ans.
Dans sa course, l’officier reçoit ensuite un coup de pied dans le tibia qui cette fois le déséquilibre. Un individu lui assène alors un coup de poing au visage. « Cinq ou six personnes extrêmement belliqueuses se sont alors avancées vers moi. Le premier était toujours menaçant, j’ai sorti mon arme de service. » Le geste a un effet dissuasif car les agresseurs prennent la fuite.
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Que fait la justice ? Rien, ou presque.
Illustration avec l’interview de Virginie Duval, présidente de l’Union syndicale de la magistrature, ce lobby de gauche qui entrave le travail des policiers (de droite).